une menace de mort tronque un examen

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Une menace de mort tronque un examen final

Publié aujourd’hui à 19h26

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Un certain nombre d’étudiants yverdonnois ont vu leur temps d’examen réduit de trois bons quarts d’heure en raison de l’évacuation mercredi matin. Il était en effet 11h40 lorsque la direction de l’établissement secondaire Léon-Michaud et la police ont pris la décision d’évacuer en même temps, par la même porte et sous sécurité policière, les 800 élèves qui fréquentent ce collège où se trouvent également plusieurs classes primaires de 7 et 8P.

En cause, un message électronique reçu un peu plus tôt dans la matinée. Encore une alerte à la bombe, comme ce fut le cas une vingtaine de fois entre Lausanne et Morges au printemps 2021 et à l’automne dernier à l’Ecole Professionnelle de Lausanne (EPSIC) ? Ni la police ni l’école ne le précisent.

“Tuer des enfants”

La lettre envoyée à tous les parents en début d’après-midi explique cependant que le message anonyme reçu menaçait de « tuer des enfants ».

Les perquisitions et contrôles effectués aux abords et à l’intérieur du bâtiment n’ont heureusement révélé aucun élément dangereux ou suspect. « C’est une très bonne chose que cette menace ait été prise au sérieux. Et les moyens n’étaient pas, à mon avis, disproportionnés. Compte tenu de tout ce qui se passe autour de nous dans le monde, nous ne sommes à l’abri de rien », estime cette mère d’élève. Une enquête a également été ouverte.

Pour éviter toute panique, les enfants – âgés de 11 à 17 ans – n’ont pas été informés des raisons pour lesquelles ils devaient quitter leur classe. « Mais quand ils sont sortis, ils ont vu des policiers, des chiens, des équipes anti-bombes. Certains parlent même d’hélicoptère. Alors ils ont vite compris qu’il devait se passer quelque chose de grave », poursuit-elle.

Et l’examen ?

Ce jeudi, les cours devraient reprendre normalement. Le quadragénaire ne s’inquiète pas outre mesure. « Quand mon fils est arrivé à la maison, il était un peu excité, mais il est rapidement passé à autre chose. Et à aucun moment il ne m’a dit qu’il ne voulait pas retourner en cours. Cependant, une unité psychologique est prête à accueillir ceux qui en ressentent le besoin.

Quoi qu’il en soit, l’événement pose un problème concret et urgent à résoudre. Au moment de l’évacuation, certains étudiants disposaient encore de quarante-cinq minutes pour terminer leur examen.

Leur travail sera-t-il noté en tenant compte de ce paramètre ? Les étudiants concernés devront-ils refaire leur test ? Ou revenir trois quarts d’heure ? Il est trop tôt pour le dire. « Nous évaluons actuellement la situation. Ils seront rapidement informés de la suite », précise le directeur de l’établissement, Gaëtan Willenegger.

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