Saly, 5 juin (APS) – Le directeur des politiques et de la recherche du Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Umar Muazu, a invité les États membres du GIABA à « mettre en place des contrôles robustes » pour « accroître la transparence dans les processus de passation des marchés ». ».
« Nous devons travailler en étroite collaboration pour développer et mettre en œuvre des contrôles robustes, accroître la transparence et promouvoir une culture d’intégrité et de responsabilité dans les processus d’approvisionnement », a-t-il déclaré.
M. Muazu participe à un atelier régional de formation sur les risques de blanchiment d’argent liés aux marchés publics dans les États membres, qui se tient du 3 au 7 juin à Saly (Ouest).
Il a souligné la nécessité de relever ces défis pour « rester attractif pour les entreprises et gagner la confiance (des) collaborateurs ».
Selon le responsable, « 10 à 20 % du PIB mondial ou 17 à 20 % du PIB africain sont utilisés dans le secteur des achats ».
Selon Umar Muazu, il s’agira de « doter les responsables des marchés publics des compétences nécessaires pour évaluer et surveiller les risques de corruption et de blanchiment d’argent dans les marchés publics ».
Les participants devront également déterminer le lien entre les marchés publics, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, le terrorisme lui-même et les flux financiers illicites, a-t-il encore souligné.
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