The Langres-Dijon connection confirmed by the Grand Est Region

Selon Thibaud Philipps, vice-président chargé des Transports à la Région Grand Est, la liaison Langres-Dijon en bus et TER a trouvé son public, malgré les embûches. A terme, la Région souhaite transformer cette liaison uniquement par le fer.

Ce mardi matin, cinq passagers attendent leur bus Fluo à 10 heures, place Bel’air, pour rejoindre Is-sur-Tille puis prendre le TER jusqu’à Dijon. La liaison Langres-Dijon via bus de Langres à Is-sur-Tille puis pour une liaison TER pour rejoindre la capitale ducale fait le point. Créée en janvier dernier, à la demande du PETR du Pays de Langres, cette liaison n’a pas connu des débuts faciles. Sans publicité, un lancement au pire moment car des travaux étaient annoncés sur la ligne après Is-sur-Tille, l’annonce n’a pas fait plaisir.

La région Grand Est souhaite poursuivre l’expérimentation.

D’autant que les associations d’usagers des transports n’avaient pas caché leur scepticisme quant au succès de cette expérimentation d’un an. En effet, le bus n’est pas le meilleur moyen de transport, d’autant que le temps de trajet pour rejoindre Dijon est de 1h46 au lieu d’une heure en TER. Reste que les quatre allers-retours de la semaine et les deux allers-retours du samedi ont trouvé leur public.

« Fin octobre, nous avions 2 237 voyageurs, ce qui est tout à fait satisfaisant. C’est une ligne que l’on peut comparer à Vitry/Saint-Dizier ou Nogent-sur-Seine/Romilly. Cette ligne a un vrai potentiel. Il existe un appétit similaire à travers la fréquentation des lignes composées uniquement de trains. Nous avons des valeurs similaires », déclare Thibaud Philipps, vice-président en charge des Transports de la Région Grand Est.

Cette dernière note une affluence plus importante en juillet et août avec près de 300 voyageurs par mois. « À partir du moment où on propose une offre pour mieux desservir ce territoire, mieux le relier à Dijon, ça marche. Il existe des réalités de flux. Il existe un réel besoin de mieux desservir la métropole dijonnaise. Nos frontières administratives ne sont pas celles de nos concitoyens », souligne Thibaud Philipps.

La carte Fluo prise en compte en mai dans le cadre de Dijon

Forte de ce constat, la Région Grand Est a donc décidé de poursuivre l’aventure pour 2025. Et dans les mêmes conditions. Sauf que la Région Bourgogne permettra (enfin) de trouver une passerelle entre la carte Fluo de la Région Grand Est et la tarification bourguignonne. « A partir de mai 2025, nous aurons enfin une intégration tarifaire pour la carte Fluo. C’est aussi un élément important qui n’a pas contribué en faveur de cette ligne», a déclaré le vice-président.

Mais à terme, Thibaud Philipps souhaite remettre les trains. « L’expérimentation a montré qu’à un moment donné, nous avons besoin d’une offre ferroviaire plus importante. Nous sommes aujourd’hui limités par les sillons disponibles en gare de Dijon. Dans un délai assez court entre la décision politique et la mise en service, nous avons créé cette ligne. Mais il faut discuter avec nos homologues de la région Bourgogne-Franche-Comté pour obtenir des sillons supplémentaires car ce territoire vit avec la région voisine », note Thibaud Philipps.

On avait calculé qu’environ 1 100 Haut-Marnais se rendaient chaque jour en Côte d’Or principalement pour le travail. Mais aussi que 800 Côte-d’Oriens allaient en sens inverse.

Philippe Lagler

  • La région Grand Est souhaite poursuivre l’expérimentation.
  • La liaison avec Dijon est renouvelée.
 
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