Davantage d’imagerie médicale sur la côte guyanaise, première offre de psychiatrie privée, radiologie interventionnelle, projets de développement de groupes de santé présentés à l’ARS

Parmi les projets présentés, on peut citer l’augmentation du nombre d’IRM en Guyane, la première offre de psychiatrie dans le secteur privé, ainsi que la mise en place de la radiologie interventionnelle dans les trois hôpitaux publics. C’est la première fois que le Csos est amené à émettre des avis depuis la réforme du système d’autorisation d’activités et d’équipements lourds, et que ses membres ont recours au vote électronique pour trancher sur des dossiers.

La majorité des demandes concernaient l’imagerie médicale, avec des projets de radiologie interventionnelle sur tout le littoral guyanais. Les hôpitaux de Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni ont ainsi déposé une demande d’autorisation de mention A, qui comprend les actes de radiologie interventionnelle par voie endoveineuse et percutanée, ainsi que les infiltrations profondes, ponctions, biopsies et drainages d’organes. L’hôpital de Cayenne a également demandé des autorisations pour les mentions B, C et D, qui couvrent des actes plus spécialisés et thérapeutiques.

En matière d’imagerie diagnostique, les autorisations ne portent plus sur les équipements mais sur les sites d’installation, ce qui permet de bénéficier de plateaux techniques plus complets. Plusieurs établissements ont donc demandé des autorisations d’IRM et de scanner, ce qui pourrait faire passer le nombre d’IRM en Guyane de quatre à neuf.

Enfin, le Csos a également étudié des projets de psychiatrie, qui s’organisent désormais autour de quatre modalités : psychiatrie adulte, psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, psychiatrie périnatale et soins sans consentement. CHC et CHOG ont déposé des dossiers pour les quatre modalités, tandis que la SAS Canopée (groupe Rainbow) a demandé des autorisations en psychiatrie adulte et en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent dans sa future clinique de Cayenne. Si elle est autorisée, ce serait la première offre de psychiatrie hospitalière privée en Guyane.

Les porteurs de projets agréés auront alors trois ans pour démarrer leur exécution et quatre ans pour leur mise en œuvre, c’est-à-dire accueillir leur premier patient.

Damien CHAILLOT

 
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