l’essentiel
Atteindre un siècle de vie n’est jamais une chose anodine, que ce soit pour la famille ou son entourage. C’est cette date symbolique que Colette Vaillant vient de célébrer au sein de la structure Emeis de la Tour de Pujols.
Le 17 octobre dernier, Colette Vaillant fêtait ses 100 ans. Elle a célébré cet événement le 26 octobre en compagnie de sa famille : ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, ainsi que les employés de la résidence. Colette est née le 17 octobre 1924 à Paris, près des Buttes Chaumont. Fille unique d’Yvonne et André, elle a toujours été très gâtée. Son père disait souvent : « Tu as tellement de succès qu’on ne va pas risquer d’en faire un deuxième. »
Pendant la guerre, lorsqu’elle était enfant, sa famille trouvait toujours des solutions pour bien vivre, allant glaner pour pouvoir se nourrir. « J’ai toujours eu de la chance dans la vie », confie Colette en parlant de son mari Pierre, qu’elle décrit comme « charmant, adorable et toujours prévenant ». Malheureusement, il est parti trop tôt, mais Colette s’en souvient avec tendresse : “Je lui ai souvent dit : Avec Pierre Vaillant, rien n’est impossible.” Ensemble, ils ont eu deux garçons, Stéphane et Didier.
Colette a toujours aimé travailler dans un bureau, mais lorsqu’on lui a annoncé qu’elle prenait sa retraite, elle a répondu par un grand « Ouf », comme elle l’avoue en souriant : « Je suis un peu paresseuse de nature, si j’arrive à éviter les corvées .» À la retraite, elle profitait de son jardin, entretenait une allée bien fleurie et se consacrait à la lecture.
« Ma mémoire défaille, je ne me souviens pas très bien », plaisante-t-elle en citant Jeanne Moreau. Mais à 100 ans, elle ne s’en soucie pas. Aujourd’hui, à la résidence Emeis la Tour de Pujols, elle aime se faire chouchouter par un personnel qu’elle trouve « très agréable ».
Toujours de bonne humeur, Colette se décrit comme étant facile à vivre.