L’histoire raconte le début de la vie d’un très jeune adulte « Totone » qui passe le plus clair de son temps à boire des bières et à fréquenter les dancings du Jura avec sa bande d’amis.
Mais la réalité le rattrape lorsqu’il doit s’occuper de sa sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il entreprend alors de faire du meilleur comté de la région, celui avec lequel il ambitionne de remporter la médaille d’or au concours agricole et le prix de 30 000 euros qui va avec…
Une comédie douce-amère, qui pointe les nombreuses turpitudes auxquelles sont confrontés de nombreux jeunes en milieu rural… Mais aussi la bienveillance des relations locales dans les villages de notre département.
Sans occulter cette fameuse pudeur affective qui masque bien des fragilités existentielles. Une œuvre touchante et pertinente. Fabriqué dans le Jura…
Sortie officielle en salles le 11 décembre.
Rencontre avec le réalisateur
A la fin de la projection, Louise Courvoisier s’est entretenue avec le public. Indiquant qu’elle s’est principalement inspirée de son enfance pour construire le scénario puis réaliser le film. Mais d’abord, pourquoi « Vingt Dieux » ?
« Parce que c’est une expression beaucoup utilisée par les jeunes d’ici. Qui parle d’eux et de leur façon de vivre » indique la réalisatrice de Cressia, légitimement fière de « ressembler à son produit ». Observation sociétale d’une ruralité « rude mais authentique ».
Twenty Gods a remporté de nombreux prix, comme le Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes, ou le Prix Jean Vigo.
Ce qui est une récompense notable pour un film dont le casting « sauvage » s’est déroulé autour de la bande dessinée, des lycées agricoles ou des courses de stock car.
Certainement authentique!