Saly, 3 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé, dimanche à Saly (Ouest), sept mesures phares pour stabiliser le calendrier universitaire.
A l’ouverture, vendredi, du séminaire consacré à la stabilisation du calendrier universitaire, le ministre a indiqué que le Président de la République Bassirou Diomaye Faye “a donné des instructions pour que des mesures urgentes soient prises et mises en œuvre en vue de la normalisation et de l’harmonisation du calendrier académique”. ».
Il a été question, durant ces trois jours, a-t-il précisé, d’un « travail de rationalisation des politiques publiques au niveau du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, conformément au Projet et dans l’intérêt de l’Etat et de la recherche ». tous les acteurs ».
“Le chevauchement des différentes années universitaires cause un préjudice extrêmement important à l’université sénégalaise et donc au contribuable sénégalais”, a déclaré Diouf.
Selon lui, ce problème, non résolu jusqu’à présent, fait perdre au pays 40.287.701.085 francs CFA chaque année.
Parmi les mesures adoptées à l’issue des travaux, il y a le début de l’orientation des nouveaux bacheliers pour l’année 2024 à partir du 19 septembre et sa clôture le 15 octobre.
» Les bacheliers de cette année pourront s’inscrire à partir du 21 octobre 2024, correspondant au troisième lundi du mois d’octobre. […] Les étudiants de 2022-2023 débuteront le 1er juillet, tandis que ceux de 2023-2024 débuteront au plus tard le 25 février 2025», a détaillé M. Diouf.
Concernant les infrastructures universitaires, Abdourahmane Diouf a souligné que son département « s’engage à mener à bien rapidement les projets d’infrastructures en cours, pour améliorer les conditions d’études et de recherche ».
Entre autres décisions, Abdourahmane Diouf a annoncé le recrutement de 1.500 enseignants-chercheurs et personnels administratifs, techniques et de service (PATS).
Cette mesure, note-t-il, « vise à renforcer les capacités de recherche et de gestion au sein des établissements d’enseignement supérieur ».
Concernant l’orientation des bacheliers vers le secteur privé, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dit encourager la collaboration avec les établissements privés pour diversifier les opportunités d’enseignement supérieur.
Abdourahmane Diouf a annoncé qu’un référentiel sera établi pour harmoniser les programmes de master au niveau national.
Le séminaire de Saly a permis de recueillir les contributions des structures faîtières des enseignants, du personnel administratif technique et de service, des étudiants, des syndicats et des parents d’élèves.
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