à l’approche des élections européennes, qu’est-ce que cela signifie ? – .

à l’approche des élections européennes, qu’est-ce que cela signifie ? – .
à l’approche des élections européennes, qu’est-ce que cela signifie ? – .

Michelle jette un coup d’œil à sa montre, comme si en plus d’indiquer l’heure, elle avait une fonction de calendrier intégrée : « Le 9 juin, vous vous rendez compte ? Nous votons le 9 juin et nous n’avons toujours aucune information, sauf dans -. » Et même. « On nous fait de longs discours, mais il nous faut des informations courtes, claires et précises, qui permettent de comparer les candidats »ajoute la Bessinoise.

« Si on veut être légitime à porter plainte, il faut voter »

A une semaine des élections européennes, dimanche 9 juin 2024, nous sommes allés prendre le pouls d’une trentaine de Niortais, en centre-ville et quartier du Clou-Bouchet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les élections à venir ne déchaînent pas les passions.

“Ça me passe au-dessus de la tête”, avoue Zoé, une retraitée désillusionnée par la politique. Agée de 57 ans, la Niortaise n’a pas voté depuis 2007 et « la déception de la défaite de Ségo face à Sarko ». Ce qui ne l’empêche pas d’inciter les jeunes à prendre la relève : « Allez voter les jeunes, battez-vous pour votre génération ! ».

Voter pour les Européens est important, surtout quand on voit les conflits à l’étranger, la colère des agriculteurs ou la crise environnementale, mais maintenant on ne sait plus qui parle pour dire quoi.

Frédérique, enseignante retraitée Niort

A 18 ans, Pauline devrait passer le relais. Inquiète de l’omniprésence sur le réseau social Tik Tok de Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement National aux élections européennes, la lycéenne encourage ses proches à ne pas boycotter les scrutins. ” C’est important, elle croit. J’essaie de m’informer au-delà de ce qu’on peut voir ou lire sur les réseaux sociaux, où il y a beaucoup de contenus anti-immigration par exemple. »

Selon les derniers sondages, au 29 mai 2024, le taux d’abstention attendu le jour du scrutin est de 48,5 %. Veuillez noter que ces chiffres ne constituent en aucun cas une prédiction et contiennent une marge d’erreur.
© (Photo NR, Camille Montagnon)

Fidèle à l’enquête Ispos pour France Télévisions du 29 mai selon laquelle seuls trois jeunes sur dix se disent sûrs d’aller voter, Candice boycottera les festivités. Agée de 19 ans, cette secrétaire médicale confie qu’elle n’a pas demandé sa carte d’électeur et “je ne sais même pas qui vient”.

Mais la participation au vote attire davantage le soutien des personnes âgées. Noémie, 37 ans, a déjà préparé sa procuration. Travailleuse du service public, elle votera « 50 % par conviction, et 50 % par défaut », mais pas question de tourner le dos aux sondages. Livré sur un ton humoristique, l’argument convaincra tout Français qui se respecte : « Si on veut être légitime à se plaindre, il faut voter ! ».

Trente-huit bougies

Même son de cloche chez Frédérique, 66 ans et ancienne enseignante. « Le droit de vote nous a été donné, nous devons l’utiliser. » Alors votez, oui, mais pour qui ? Avec trente-huit listes en lice, la Niortaise se perd un peu.

“Voter pour les Européens est important, surtout quand on voit les conflits à l’étranger, la colère des agriculteurs ou la crise environnementale, elle croit, mais là on ne sait plus qui parle pour dire quoi, j’imagine le combat des jeunes qui voudraient s’y intéresser. »

Sans parler du casse-tête des communes, tenues d’afficher une trentaine de pancartes électorales avant le 27 mai. « Imaginez, des panneaux électoraux sur une trentaine de mètres ! C’est du n’importe quoi ! ».

 
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