Un si bel accent – ​​.

Un si bel accent – ​​.
Un si bel accent – ​​.

Image de marque, États. Pourquoi pas simplement slogan?

A l’époque, le maire Régis Labeaume, à l’origine de la démarche, avait rejeté le mot slogan pour ce thème utilisé dans les communications de la Ville.

Nous voulions une image de marque, une « déclaration de positionnement » faisant allusion à la distinction du Québec comme berceau de la langue française en Amérique.

« Aujourd’hui, nous revendiquons le droit de porter cet accent pour le faire briller avec fierté, en français », a déclaré M. Labeaume lors du dévoilement de accent américain13 novembre 2014.

L’administration Labeaume se remettait alors du fiasco du mandat confié au gourou français du marketing Clotaire Rapaille, embauché en 2010 pour identifier l’identité profonde du Québec.

Pour beaucoup, l’adoption de accent américain est venu, quatre ans plus tard et sans aucune aide de Clotaire, tourner la page de cette embarrassante saga.

Et 10 ans plus tard, ça marche toujours.

Bien sûr, accent américain n’a ni la portée ni la notoriété de J’aime New-York ou Je suis à Amsterdammais le positionnement dit ce qu’il a à dire.

Au-delà des vieilles pierres

Nous avons en effet raison d’être fiers de l’accent francophone du Québec dans cette mer américaine anglophone. Au-delà des vieilles bâtisses et de l’hiver (de moins en moins, en fait), on n’apprécie peut-être pas suffisamment à quel point la francophonie fait notre histoire et notre identité.

Il y a bien sûr les origines, les 416 ans d’histoire de la capitale, les bâtiments, la toponymie, les institutions héritées du régime français.

L’Université Laval, première université francophone d’Amérique, créée en 1852 par le Séminaire de Québec, lui-même premier établissement d’enseignement en Nouvelle-France, fondé par Monseigneur François de Montmorency-Laval en 1663.

L’année dernière marquait le 15e anniversaire du Centre de la Francophonie des Amériques. Inauguré en octobre 2008, le Centre rassemble un réseau de 85 000 membres, 300 ambassadeurs. Et ce, « du Yukon à l’Argentine », pour reprendre son expression.

La Francophonie est aussi politique.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, est l’un des vice-présidents de l’Association internationale des maires de langue française, présidée par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

On est d’accord que ces rencontres d’élus de la francophonie ne sont pas toujours les plus passionnantes ni les plus médiatisées. Mais ils contribuent à affirmer la place du Québec à travers des dizaines de pays.

Visites et accords

Tout récemment, en avril, Québec a reçu une délégation de Rennes Métropole. Au total, 45 personnes du monde politique, économique et académique ont convergé vers la capitale pour conclure un accord de coopération dans trois domaines prioritaires : le développement économique, l’enseignement supérieur et la recherche, ainsi que la culture et le patrimoine.

Autre événement : du 12 au 14 juin se tiendra le deuxième Rendez-vous d’affaires de la Francophonie.

Selon Québec International, qui pilote cette activité de réseautage et de partage d’expertise pour les entrepreneurs, les Rendez-vous de l’année dernière ont généré des retombées de 6 millions de dollars, avec 420 participants provenant de 14 pays.

Vivre en français

Mais plus que ces instances et ces partenariats, accent américain s’entend dans les rues de Québec, dans ses écoles, ses bureaux, ses studios de musique où une nouvelle génération d’artistes émergents se fait un nom en rockant et en rappant en français.

J’aime croire que ce sera le cas pendant longtemps encore. Face à l’omniprésence de l’anglais dans nos vies, continuons de mettre en valeur et de promouvoir le français.

Il ne faut surtout pas que le Québec perde son accent.

Ce texte fait partie du magazine Entreprise Le Soleilégalement disponible en version électronique complète.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV George rejoint les Sixers, Thompson à Dallas, Tatum signe une prolongation record – .
NEXT Le CESE tient la 159e session ordinaire de son Assemblée générale – .