Dr Mouhamadou Moustapha Ndiaye, expert en hydropolitique, donne sa recette

Dr Mouhamadou Moustapha Ndiaye, expert en hydropolitique, donne sa recette
Dr Mouhamadou Moustapha Ndiaye, expert en hydropolitique, donne sa recette

Selon l’expert en gestion de l’eau et hydropolitique, Mouhamadou Moustapha Ndiaye, également docteur en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, le Sénégal doit adopter de nouvelles réformes dans le secteur de l’eau au Sénégal axées sur une stratégie de gouvernance souveraine. Invité de l’émission Objeko sur la radio Sudfm hier dimanche 26 mai, Dr Mouhamadou Moustapha Ndiaye a notamment invité les nouvelles autorités à procéder à un redimensionnement du cadre juridique des structures en charge de la gestion et de la régulation du secteur de l’eau au Sénégal.

L’expert en gestion de l’eau et hydropolitique, Mouhamadou Moustapha Ndiaye, également docteur en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, apporte quelques pistes de solutions au problème de pénurie d’eau qui touche plusieurs localités du Sénégal. Invité de l’émission Objeko sur la radio Sudfm hier dimanche 26 mai, Dr Mouhamadou Moustapha Ndiaye a préconisé de nouvelles réformes du secteur de l’eau au Sénégal en redimensionnant le cadre juridique des structures en charge de la gestion et de la régulation du secteur de l’eau au Sénégal. Face à notre collègue Baye Oumar Guèye, Dr Mouhamadou Moustapha Ndiaye donnant plus de détails sur ces réformes qu’il a recommandées aux nouvelles autorités a indiqué qu’elles passeront par un redimensionnement du cadre juridique des structures en charge de la gestion de l’eau, une revue des méthode d’investissement appropriée et celle de la régulation.

« Il y a trois choses que nous devons faire : premièrement, une réforme et un redimensionnement de nos institutions qui doivent être renforcées. Ensuite, il faudrait aussi travailler sur le mode d’investissement dans le secteur de l’eau. Allons-nous continuer à nous endetter pour travailler sur des investissements hydrauliques comme on le fait depuis presque plusieurs années ? Et enfin, il faut réinventer un nouveau mode de régulation qui nous permette d’oser affronter l’histoire de l’eau en toute sérénité par nous-mêmes et pour nous-mêmes”, a-t-il assuré. Poursuivant ses propos, l’expert en gestion de l’eau et hydropolitique, Mouhamadou Moustapha Ndiaye, a également préconisé un changement global de stratégie sur la question de la défiscalisation des entreprises étrangères au Sénégal. En effet, affirmant qu’il existe des entreprises qui ne paient pas d’impôts, le docteur en sciences politiques de l’université Gaston Berger de Saint-Louis a invité les nouvelles autorités à aborder cette question à bras-le-corps.

« Il faut certes y aller doucement mais il est vrai qu’il faudrait quand même, sur la question de la défiscalisation des entreprises étrangères qui sont actuellement au Sénégal, pouvoir renégocier pour sortir de l’écoutille. Au niveau du secteur privé local également, demandez-leur également d’impliquer les citoyens », a-t-il suggéré avant d’insister. « Nous sommes obligés de faire corps avec cette nouvelle vague du régime du président Diomaye pour pouvoir expliquer à la population que nous avons un destin collectif. Nous devons mettre en œuvre les réformes que nous avons faites jusqu’à présent. L’Office rural de forage (Ofor) chargé de travailler spécifiquement dans le monde rural a fait beaucoup d’efforts mais on se rend compte qu’il est sous-dimensionné. Nous devrions donc revoir cela en redimensionnant légalement sa structure pour permettre au niveau de la stratégie et de la planification de pouvoir rechercher des fonds.

NANDO CABRAL GOMIS

 
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