Martin Champoux déplore le manque de fonds pour Emplois d’été Canada

Martin Champoux déplore le manque de fonds pour Emplois d’été Canada
Martin Champoux déplore le manque de fonds pour Emplois d’été Canada

POLITIQUE. Le député de Drummond, Martin Champoux, dénonce le désengagement du gouvernement fédéral du programme Emplois d’été Canada (CES) alors que les sommes allouées à la région sont, selon lui, complètement déconnectées des besoins locaux.

Il déplore l’indifférence d’Ottawa à agir rapidement pour réduire l’écart grandissant entre les ressources disponibles et le nombre d’emplois réels disponibles à Drummond.

« Le programme suscite un vif intérêt dans la région, comme en témoigne l’augmentation constante des candidatures au fil des années. Pour l’été 2024, le montant total des demandes que nous avons reçues est de 1,6 million de dollars. Or, l’enveloppe allouée pour répondre à ces besoins ne représente que 639 982 $. Cette disparité est aberrante, car elle fait que seulement 40 % des emplois obtiendront une subvention», tonne le député bloquiste dans un communiqué.

Le programme EÉC est une initiative essentielle pour favoriser l’employabilité des jeunes de 15 à 30 ans pendant la période estivale. De nombreux employeurs locaux comptent sur cette aide financière pour pourvoir leurs postes chaque année. Cette année, 69 d’entre eux pourront en bénéficier. Selon M. Champoux, la subvention reçue d’Ottawa est mal adaptée pour soutenir efficacement la vitalité économique de la région.

« Le gouvernement fédéral s’en lave les mains depuis un moment déjà et la situation continue de s’aggraver. Il est impératif qu’il prenne conscience de l’augmentation du coût de la vie et de la nécessité d’offrir des salaires décents et compétitifs pour attirer la prochaine génération. Nos employeurs sont laissés pour compte et nos jeunes sont privés de précieuses opportunités d’accéder au marché du travail », déplore-t-il.

Le député Champoux exprime également ses sérieuses inquiétudes face à cette situation préoccupante, soulignant que le manque de fonds du programme EÉC met en péril la pérennité des services offerts par les organismes communautaires de la MRC de Drummond et les entreprises touristiques et saisonnières.

« Les employeurs sont furieux et ils ont toutes les raisons de l’être. Dans de nombreux cas, ce n’était pas une bonne nouvelle que mon équipe et moi devions leur annoncer. Certains camps de jour ne pourront pas combler tous leurs postes, tandis que nos maraîchers devront redoubler d’efforts pour mener à bien leurs activités. En plus d’être durement touchés par la pénurie de main-d’œuvre et les conditions actuelles du marché, il est inacceptable de leur imposer ce fardeau supplémentaire », ajoute M. Champoux.

« Même si certains employeurs plus chanceux peuvent passer à la vitesse supérieure pour afficher leurs postes et embaucher, ce n’est pas grâce au gouvernement fédéral que nous propulserons notre économie. Il est impératif qu’il augmente les sommes allouées partout au Québec, particulièrement à Drummond. Une disparité aussi flagrante entre les fonds disponibles et les besoins régionaux ne devrait tout simplement pas exister », conclut Martin Champoux.

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