Camps pro-palestiniens | Québec appelle au calme après un week-end marqué par des affrontements

Camps pro-palestiniens | Québec appelle au calme après un week-end marqué par des affrontements
Camps pro-palestiniens | Québec appelle au calme après un week-end marqué par des affrontements

Québec appelle au calme sur les camps pro-palestiniens de l’Université McGill et de l’UQAM, à la suite d’affrontements entre policiers et manifestants. Ces lieux « doivent être démantelés », réitère le ministre de l’Enseignement supérieur, qui ne ferme pas la porte à un débat public, mais apaisé, sur les campus.

« C’est sûr que du côté de l’UQAM, la tension monte. On a toujours dit que ce n’était pas du tout la même clientèle», a déclaré Pascale Déry mercredi, en point de presse à l’Assemblée nationale.

Elle réagissait à un rapport de -, publié plus tôt, qui traitait du fait que la sécurité s’est renforcée ces derniers jours autour du camp pro-palestinien situé sur le terrain de l’UQAM, après un week-end marqué par des affrontements entre policiers et manifestants. Ces derniers, qui dénoncent une intervention policière « excessive », ont invité les personnes intéressées à venir grossir leurs rangs.

Pour le ministre, il n’y a qu’une seule issue possible dans ce dossier. « Je le répète : ces camps doivent être démantelés. Je pense que ce n’est pas le lieu approprié pour avoir ce genre de démonstration. »

« Ce sont des débats extrêmement complexes, un sujet très sensible, et je pense qu’il faut s’y concentrer, car plusieurs questions se posent. Mais nous pouvons le faire avec les deux communautés du campus qui sont impliquées et concernées. Camper sur un terrain privé n’est pas approprié », a insisté M.moi Déry à ce sujet.

Elle a assuré que son gouvernement est toujours « en communication assez étroite avec les recteurs des différents camps, que ce soit McGill, l’UQAM ou Sherbrooke ». « Nous suivons la situation de près. »

Une condamnation réclamée

La Ligue des droits et libertés (LDL) a appelé mercredi à condamner publiquement la mairesse Valérie Plante et le chef de la police de Montréal, Fady Dagher, en lien avec les événements de lundi. «Cet événement n’est pas sans rappeler une histoire de répression policière de manifestations à Montréal», a dénoncé Laurence Guénette, porte-parole de la LDL.

Comme nous l’avions signalé précédemment, la tension est montée d’un cran lundi lorsque des manifestants ont bloqué temporairement une intersection dans le secteur de l’avenue du Président-Kennedy et de la rue Saint-Urbain, tout près du siège du Service. du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

« Les manifestants ont dressé des barricades pour bloquer la rue. Lorsque la police est intervenue pour disperser les manifestations, elle n’a pas voulu obéir aux ordres. Les manifestants se sont précipités vers les policiers et les ont attaqués», a déclaré l’agente Sabrina Gauthier, porte-parole du SPVM.

Sur Instagram, le collectif « Solidarité pour les droits humains des Palestiniens », qui s’identifie directement à l’UQAM, a dénoncé en réaction que l’intervention policière était « disproportionnée », jugeant que les policiers « ont attaqué violemment » ses membres, le tout « sans préavis et sans avis de dispersion », alors même que l’activité se voulait « festive ».






L’association a diffusé des images montrant des policiers, équipés de casques, frappant des manifestants à coups de bâton. Des gaz irritants ont également été utilisés pour « disperser la foule », a confirmé le SPVM, qui a affirmé que les bâtons ont été utilisés puisque les manifestants se précipitaient vers ses patrouilleurs.

 
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