la pause collation des pompiers désormais considérée comme « temps de travail effectif »

la pause collation des pompiers désormais considérée comme « temps de travail effectif »
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Éditorial La République de Seine et Marne

Publié le

13 mai 2024 à 17h24

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La cour administrative d’appel de Paris a émis une « injonction » au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de Seine-et-Marne, à Melun, de compter la pause déjeuner des pompiers professionnels comme « temps de travail effectif ».

Note

Le 31 janvier 2018, le directeur du SDIS de l’époque avait en effet écrit une note de service permanente relative au temps de travail des pompiers professionnels non-officiers et agents du secteur technique. Cette note concernait également la planification des astreintes départementales en renfort.

Dans cette note, le gestionnaire a prévu que « dans le cadre des cycles de travail composant la garde opérationnelle des pompiers affectés aux unités opérationnelles », la « tranche horaire de la journée du lundi au vendredi inclus entre 12h et 14h», relevait de « la temps de présence » et non « temps de travail effectif ».

Un caporal du SDIS 77 a alors demandé l’abrogation de cette décision. Désavouée en première instance par le tribunal administratif de Melun, elle ne s’arrête pas là et fait appel.

Prendre des repas

La durée du temps de travail le nombre de pompiers professionnels comprend périodes de garde consacré notamment aux pauses destinées aux prendre des repas», confirme la cour administrative d’appel de Paris, en un arrêt datée du 13 février 2024 et qui vient d’être rendue publique.

Par ailleurs, ce décret fixe « une méthode particulière de comptabilisation du travail effectif qui consiste à prendre en compte toutes les heures de présence, tout en appliquant un mécanisme de pondération basé sur la moindre intensité de travail assuré pendant les périodes d’inaction », précise également ce texte de loi. .

Ainsi, « en l’absence de toute raison de supposer que la pause déjeuner prise par le personnel concerné aurait lieu avant midi ou après 14 heures, [la requérante] est fondé de soutenir que cette note a été prise en violation des dispositions du décret du 31 décembre 2001 », a conclu le tribunal.

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Le demandeur est donc « fondé » à demander annulation et le directeur du SDIS devra « procéder à l’abrogation du point litigieux de la note ». La date limite a été fixée à ce lundi 13 mai 2024. Le Service départemental d’incendie et de secours de Seine-et-Marne devra également payer 1 500 € pour ses frais de justice.

CB (PressPepper)

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