4 universités au Canada se classent parmi les 100 meilleures au monde en 2025 et 1 est au Québec

4 universités au Canada se classent parmi les 100 meilleures au monde en 2025 et 1 est au Québec
4 universités au Canada se classent parmi les 100 meilleures au monde en 2025 et 1 est au Québec

Si vous envisagez de poursuivre des études supérieures au Québec ou ailleurs au Canada et que vous vous demandez quel endroit choisir, vous voudrez peut-être jeter un œil aux derniers classements du site Quacquarelli Symonds (QS). Son équipe vient de publier son palmarès des meilleures universités du monde pour 2025. Cela pourrait piquer votre intérêt puisque vous n’aurez pas besoin de voyager à l’étranger pour en visiter une, ni même y étudier. Quatre universités canadiennes se démarquent parmi les 100 meilleures, et l’une d’elles est même située au Québec, dans la ville de Montréal.

Le site Quacquarelli Symonds (QS) analyse et compare universités et écoles de commerce depuis près de 20 ans, et sa méthodologie repose sur une collecte de données exhaustive. En effet, les résultats de 2025 s’appuient sur l’analyse de 16,4 millions d’articles académiques et sur les opinions de plus de 151 000 professeurs universitaires et employeurs.

Cependant, certaines sections sont subjectives, ce qui conduit souvent à des avis mitigés. Par exemple, pour évaluer la réputation académique d’un établissement, 100 000 experts du domaine sont consultés via des questionnaires, et ils doivent évaluer l’excellence d’autres établissements que le leur, afin de réduire les biais potentiels.

De même, pour l’indicateur de réputation des employeurs, 50 000 personnes sont interrogées afin de savoir d’où viennent les étudiants les plus compétents, innovants et efficaces sur le marché du travail.

QS compile donc les résultats de 1 500 établissements répartis sur 105 sites à travers le monde et les classe selon plusieurs facteurs. Les analyses sont réalisées à partir de neuf paramètres afin de réaliser un classement équitable, soit :

  1. La réputation académique de l’université (30% de la note)
  2. Réputation auprès des employeurs (15% de la note)
  3. Le ratio élèves/enseignant (10% de la note)
  4. Le nombre de citations de recherche par faculté (20 % de la note)
  5. Le nombre d’étudiants internationaux (5% de la note)
  6. Le nombre de professeurs venus de l’international (5% de la note)
  7. Durabilité (sociale et environnementale) (5% de la note)
  8. Possibilités d’emploi (5% de la note)
  9. Le réseau international de recherche (5% de la note)

Voici les universités du pays qui ont remporté ces honneurs.

Université de Toronto — 25e (1er au Canada)

Avec un score global de 84,1, l’Université de Toronto, en Ontario, se classe au premier rang au pays et au 25e rang mondial. Même si elle remporte les honneurs au Canada, c’est une baisse au classement, alors qu’elle était 21e avec 86,3 en 2024.

Si elle reste dans le top 35 depuis 13 ans, l’université a réalisé des progrès significatifs en 2024, passant de la 34e à la 21e position. Il a ensuite connu un léger déclin.

Les grandes forces de l’Université de Toronto sont la réputation académique (99,7 %), les mesures durables (100 %), les opportunités d’emploi (98,7 %), le ratio d’étudiants venant de l’étranger (96,1 %) et la réputation auprès des employeurs (96,9 %). ).

Université McGill — 29e rang (2e au Canada – 1er au Québec)

L’Université anglophone de Montréal McGill, seul établissement québécois à figurer dans le top 150 du classement QS, affiche une note globale de 83. Elle a gagné une place depuis 2024, alors qu’elle occupait la 30e place, même si elle a reculé. en recul par rapport à 2022, où il occupait la 27ème position.

Les points d’honneur de McGill sont similaires à ceux de l’Université de Toronto, bien que les notes soient inférieures. McGill jouit d’une excellente réputation académique (94,3 %), de mesures durables (99,1 %) et de très bonnes opportunités d’emploi (98,3 %). Il est classé premier au pays pour son programme médical selon les classements Les meilleures universités doctorales en médecine au Canada pour 2025 de Maclean’s.

Université de la Colombie-Britannique — 38e (3e au Canada)

L’Université de la Colombie-Britannique (UBC), basée à Vancouver, a fait un bond impressionnant dans le classement en 2024, se classant 34e, par rapport à 2023, où elle était 47e. Selon les données de 2025, il perd des points et tombe à la 38e position.

Il se distingue par son score presque parfait dans les mesures durables (99,8 %), mais aussi par sa réputation académique impressionnante (98,3 %) et son réseau de recherche international (96,3 %).

« L’UBC est également la première université en Amérique du Nord à s’engager à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et à adopter une approche fondée sur les droits humains dans notre cadre stratégique autochtone », peut-on lire sur le site de QS.

Université de l’Alberta — 96e (4e au Canada)

Avec une note globale de 61,2, l’Université de l’Alberta, à Edmonton, rejoint le top 100 pour 2025, alors qu’elle occupait la 111e place en 2024. Sa dernière présence dans ce prestigieux classement datait de 2018, où l’université s’était hissée à la 90e position.

Elle est considérée comme la meilleure université publique d’Edmonton. Son réseau de recherche international est l’un de ses plus grands atouts dans ce classement (96 %), tout comme le nombre de professeurs venus de l’étranger (98,3 %).

Une baisse importante pour l’Université de Montréal

En 2024, l’Université de Montréal (UdeM) était la seule université canadienne francophone à se classer parmi les 150 meilleures au monde. Malheureusement, elle n’obtient pas cet honneur en 2025 : elle est en 159ème position.

Ces dernières années, sa cote a drastiquement chuté dans les classements, passant de la 116ème position en 2023 et 111ème en 2022 à la 141ème en 2024, et enfin à la 159ème en 2025.

Elle obtient un faible score de 32,8 % dans la section « réputation employeur », ce qui impacte considérablement son positionnement global, puisque ce critère représente 15 % du total. Puisque cette section est basée sur des enquêtes auprès d’employeurs du monde entier, il est possible que les universités francophones soient désavantagées.

Avec une note de 51,3, l’établissement comprenant la Polytechnique de Montréal et l’école de gestion HEC est reconnu comme l’un des centres de recherche les plus importants au pays. Il reçoit chaque année jusqu’à 680 millions de dollars en financement de recherche.

Autres universités québécoises dans le top 500

  • Université Concordia (Montréal) – 415e position – Note de 28,7
  • Université Laval (Québec) 423e position – Note de 28,1
 
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