les opposants à la LGV Sud-Ouest rassemblés, des tirs de mortier d’artifice visent un hélicoptère de la Gendarmerie

les opposants à la LGV Sud-Ouest rassemblés, des tirs de mortier d’artifice visent un hélicoptère de la Gendarmerie
les opposants à la LGV Sud-Ouest rassemblés, des tirs de mortier d’artifice visent un hélicoptère de la Gendarmerie

La préfecture a annoncé l’ouverture d’une enquête après que « plusieurs coups de feu » en direction de l’hélicoptère aient été « entendus » dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 octobre. L’avion a survolé la zone occupée par les opposants à la future LGV. doubler.

Plusieurs milliers d’opposants à la future ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux, Toulouse et Dax se sont annoncés en Gironde ce samedi 12 octobre pour protester contre un projet « pharaonique », lancé au printemps et estimé à une quinzaine de milliards d’euros. euros. Une manifestation interdite à Bordeaux et cinq communes environnantes par un arrêté préfectoral.

Or, dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 octobre, “plusieurs coups de feu en direction de l’hélicoptère de la gendarmerie qui effectuait un vol de reconnaissance au-dessus du site occupé en Sud Gironde par les opposants au projet, ont été entendus”, rapporte le préfecture de la région Nouvelle-Aquitaine et Gironde sur X sans donner plus de précisions sur la nature de ces clichés.

“Ni l’équipage ni l’avion n’ont été touchés”, ajoute la préfecture, annonçant qu’une enquête a été ouverte.

Selon les gendarmes, qui évoquent la présence de 800 à 1.000 personnes, dont une « forte proportion » de militants « cagoulés » et une vingtaine de « dossiers S », il s’agissait de mortiers d’artifice.

De son côté, le collectif Les Soulèvements de la Terre dénonce « les grands mythes de la préfecture » sur l’intolérable.

Après des mobilisations rassemblant quelques centaines de personnes ces dernières années, des groupes d’opposition locaux ont appelé le mouvement écologiste radical Soulèvements de la Terre à “disparaître des radars au niveau national”.

“C’est un combat qui a au moins 30 ans… Désormais, on attend une image forte”, explique à l’AFP Pauline Dupouy, militante historique du collectif “LGV NiNa” (Ni ici ni ailleurs).

Selon des arrêtés préfectoraux pris en amont de la mobilisation, pour interdire notamment le transport d’armes, environ 3 000 personnes, “dont 10% d’individus considérés comme très violents”, sont attendues ce week-end à Lerm-et-Musset, à 40 km au sud de Bordeaux. .

Le projet lancé en mai

C’est là, aux lisières de la forêt landaise, que doit se dérouler un événement aux contours encore flous, présenté comme une série de « jeux » par les organisateurs.

La future LGV, en projet depuis les années 1990 et relancé en 2020, prévoit de relier Paris à Toulouse, via Bordeaux, en 3 heures 10 en 2032, soit un gain d’une heure sur le trajet actuel.

Un embranchement traversant en diagonale la forêt landaise devrait également desservir Dax, établissant la première phase d’un « grand corridor européen atlantique » pour permettre, ultérieurement, la création de liaisons directes à haut débit avec l’Espagne et le Portugal.

Le projet, lancé en mai au nord de Toulouse, devrait coûter au minimum 14,3 milliards d’euros, financés par l’État, les collectivités territoriales et l’Union européenne.

 
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