Les dépenses gouvernementales jugées « inacceptables » par les oppositions

Les dépenses gouvernementales jugées « inacceptables » par les oppositions
Les dépenses gouvernementales jugées « inacceptables » par les oppositions

L’opposition à l’Assemblée nationale juge « inacceptable » le laxisme dans l’utilisation des cartes de crédit des différents ministères québécois.

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Le Bureau d’enquête a découvert des frais d’intérêt et des contrats non divulgués au public concernant l’utilisation des cartes bancaires.

Au total, 350 000 transactions totalisant 48 millions de dollars depuis 2021 ont été analysées, comme le démontrent les articles publiés dans le JournalSAMEDI.

Par exemple, des pièces d’hélicoptère, des étuis de téléphone, des maillots de hockey, des services de peinture pour une murale et des forfaits Internet par satellite ont été remarqués dans les dépenses par carte de crédit des ministères.

Le député libéral de Nelligan, Monsef Derraji, se dit bouleversé par les révélations faites par notre Bureau d’enquête.

«On voit un gouvernement qui a perdu le contrôle des finances publiques», dit-il sur LCN.

L’élu du Parti libéral du Québec demande au gouvernement Legault «d’être prudent avec l’argent qui lui a été donné pour gérer les finances publiques».

Pour Vincent Marissal, de Québec solidaire, la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, doit envoyer « des directives claires et strictes » concernant l’utilisation des cartes de crédit.

« Lorsqu’il est question de rigueur budgétaire, à la CAQ, c’est « faites ce que je dis, pas ce que je fais » », a-t-il écrit dans une réaction transmise aux médias.

«François Legault devrait rembourser immédiatement les fonds publics dépensés pour son maillot de hockey au lieu de faire payer ses passions aux contribuables», ajoute le député de Rosemont.

Le Parti Québécois indique qu’il s’agit « d’une nouvelle vague de dépenses frivoles de la part d’un gouvernement dépensier et déficitaire ».

« La saine gestion des fonds publics et la lutte contre le gaspillage doivent être des préoccupations quotidiennes du gouvernement du Québec. C’est l’argent durement gagné des Québécois», souligne le chef péquiste Pascal Bérubé.

 
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