Le procès en appel de Denis Vipret s’est ouvert ce matin devant le Tribunal cantonal de Fribourg. L’entraîneur, connu bien au-delà des frontières du canton, a été condamné l’an dernier à une amende de 2000 francs pour désagréments causés par le fait d’être confronté à un acte sexuel. Selon les éléments du dossier, Broyard avait caressé le ventre, la peau et les fesses d’une femme.
Le magnétiseur conteste ce jugement et demande son acquittement. Il estime que plusieurs éléments importants n’ont pas été pris en considération dans ce dossier.
Mais le Tribunal cantonal a rejeté en fin d’après-midi le recours du magnétiseur. La Cour considère en effet que le juge de police n’a pas commis d’arbitraire en retenant la version des faits du plaignant, confirmant ainsi que le prévenu a posé des gestes inappropriés, qui n’avaient pas de visée thérapeutique.
A l’ouverture du procès, l’avocat de Broyard a demandé un huis clos, estimant que la médiatisation de cette affaire sera préjudiciable à son client, quelle que soit la finalité du jugement. Une demande refusée par les juges. La défense avait alors demandé la récusation de ces derniers, estimant qu’ils n’étaient pas impartiaux. Une demande également refusée.
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