Économie, démographie… Le Tarn-et-Garonne boosté par sa proximité avec Toulouse, selon l’Insee

Économie, démographie… Le Tarn-et-Garonne boosté par sa proximité avec Toulouse, selon l’Insee
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Par Fabienne-Marie
Publié le

6, 24 mai à 10h57

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Dans le Tarn et GaronneLE dynamique démographique et économique
sont portés par le proximité avec Toulouse : c’est la conclusion de la dernière étude réalisée par INSEE dans le département.

La population du Tarn-et-Garonne est particulièrement en augmentation près de Toulousedans les communes périphériques de Montauban et sur l’axe reliant ces deux villes : « La croissance est presque deux fois plus soutenue dans la partie tarn-et-garonnaise de la zone d’influence de la ville de Toulouse qu’en moyenne dans le département », précise l’Insee.

Quatre pôles d’attraction… et Toulouse

Plus de la moitié des habitants (54%) habitent le territoire de Montauban, 21% habitent la zone de chalandise des quatre autres centres présents dans le département (Moissac, Castelsarrasin, Valence et Beaumont-de-Lomagne) et 16% dans les 29 communes qui appartiennent à le pôle d’attraction de Toulouse.

Si les récentes tendances démographiques se poursuivent, la population devrait continuer de croître, mais à un rythme plus lent pour atteindre 282 000 habitants en 2050.

Un département jeune… grâce à la Ville Rose

Même si la quasi-totalité des communes du département sont rurales, neuf habitants sur dix résident dans les Zones d’Attraction Urbaine (AAV). LE Le Tarn-et-Garonne est le deuxième département le plus jeune d’Occitanie après la Haute-Garonne.

Le département compte 109 jeunes de moins de 20 ans pour 100 seniors de 65 ans ou plus. La population est particulièrement jeune dans la partie tarn-et-garonnaise de l’agglomération toulousaine (169 jeunes pour 100 seniors) et dans une moindre mesure dans celles de Montauban et Castelsarrasin.

Près d’un jeune de 18 à 24 ans sur deux quittant le département est étudiant. Pourtant, 5 600 jeunes poursuivent leurs études tout en continuant à résider dans le Tarn-et-Garonne. La moitié d’entre eux étudient en dehors du département, principalement à Toulouse.

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A l’inverse, les seniors sont beaucoup plus nombreux que les jeunes dans les communes hors AAV et dans une moindre mesure dans les bassins de vie des villes de Beaumont-de-Lomagne et de Valence.

La population augmente, l’emploi augmente

Comme la population, emploi augmente dans le Tarn-et-Garonne. Le département a enregistré 27% d’emplois en plus depuis 2000. Il se place ainsi en 4èmee position des départements d’Occitanie où c’est l’emploi qui croît le plus.

L’économie s’oriente de plus en plus vers des activités en présentiel, destinées aux résidents ou aux touristes. Cependant, l’activité touristique est moins développée qu’ailleurs en Occitanie. L’emploi lié au tourisme représente 6 % de l’emploi marchand, soit le taux le plus bas de la région après la Haute-Garonne et le Tarn.

Les champions de la pomme de table

En 2020, l’agriculture génère 6% de l’emploi contre 4% en 2020. Occitanie. Le Tarn-et-Garonne est le premier producteur français de pommes de la table. Il fait partie des trois premiers producteurs de raisins de table, avec notamment l’appellation d’origine protégée Chasselas de Moissac. Il est également sur le podium national des producteurs de prunes, de kiwis ou encore de melons et de noisettes.

Le département se situe ainsi au premier rang national pour le volume de fruits produits en 2020. La culture fruitière est très consommatrice en eau, l’irrigation et la gestion des ressources en eau constituent des enjeux majeurs pour le département.

L’industrie résiste à la tertiarisation de l’économie

LE Le Tarn-et-Garonne abrite 600 entreprises industrielles en 2020, sept sur dix comptent moins de dix salariés comme en Occitanie. En rapport avec le poids de l’agriculture, l’industrie agroalimentaire est le secteur industriel le plus important (23% de l’emploi industriel, soit quatre points de plus qu’au niveau national).

Centrale nucléaire de Golfechavec un peu plus de 800 salariés, IMSA (IT de la Mutualité Sociale Agricole) et Cookie international (anciennement Biscuits Poult) sont les trois plus gros employeurs du secteur commercial.

L’aérospatiale prend son envol

Dans le sillage de Toulouse, le secteur aérospatial se développe également. Il génère 1,8% de l’emploi salarié non agricole en 2022. Le site Liebherr-Aerospace, satellite de celui basé dans la Ville rose et spécialisé dans l’usinage, devrait développer son site de Campsas et renforcer l’emploi du secteur dans les années à venir.

Seuls trois établissements emploient plus de 1 000 salariés, tous situés à Montauban et appartenant au secteur public : le Centre Hospitalier, la Mairie et le Conseil Départemental.

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