l’approche du Bloc ressemble à celle des conservateurs, affirme St-Onge

l’approche du Bloc ressemble à celle des conservateurs, affirme St-Onge
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« Ce qui me choque, c’est d’entendre le Bloc adopter presque la même position que les conservateurs, selon laquelle CBC/Radio−Canada devrait être complètement séparée. Pendant que nous y sommes, « annulez complètement le financement » de CBC/Radio-Canada. […] Cela n’a aucun sens», a-t-elle déclaré lors de la période des questions à la Chambre des communes.

Jeudi, le chef parlementaire du Bloc Québécois, Alain Therrien, a fait sa « proposition » pour rendre CBC et Radio−Canada plus indépendantes l’une de l’autre en reconnaissant que « les deux n’ont pas la même identité culturelle, pas le même public, pas la même culture d’entreprise.

Dans leurs discussions de lundi, M. Therrien a dénoncé le « plan de modernisation » de la société d’État qu’il juge être « plutôt un plan de sauvetage de CBC à l’arrière de Radio−Canada », un plan qui n’exclut pas rapprochements au niveau de la programmation et de la gestion.

La ministre a assuré, comme elle l’avait fait la semaine dernière lorsque les premiers échos de ce projet ont fait surface dans les médias, qu’« en aucune façon » une restructuration de la société d’État n’affecterait les services aux francophones du pays, tant au Québec qu’ailleurs au pays.

Dans sa question de relance, M. Therrien n’a pas réagi à la comparaison avec les conservateurs que venait de faire le ministre. Il a plutôt imploré une fois de plus le gouvernement Trudeau de freiner cette « idée de rapprochement très dangereuse » puisqu’« au Canada, quand on met l’anglais puis le français ensemble, eh bien ça donne l’anglais parce que le français est secondaire ».

Le ministre St−Onge est également revenu à la charge. « Je tiens à vous souligner que les conservateurs applaudissent lorsque le Bloc parle […] de séparer CBC/Radio−Canada puis de « supprimer complètement le financement » de CBC, a-t-elle déclaré. Qu’arrive-t-il au Bloc qui s’aligne également sur les conservateurs sur quelque chose d’aussi fondamental que notre diffuseur public, comme Radio−Canada ? »

Toutefois, un journaliste de La Presse Canadienne a souligné que c’est plutôt lorsque le ministre a évoqué l’idée d’un « définancement » que les députés conservateurs ont commencé à applaudir.

“Ils [le Bloc] n’avons jamais pu protéger Radio−Canada contre les conservateurs sous [le gouvernement conservateur de Stephen] Harper. Ils ne seront pas plus capables maintenant », a-t-elle plaidé.

Selon CBC/Radio−Canada, le projet dévoilé la semaine dernière ne vise pas à « éliminer l’indépendance éditoriale et de programmation » des services anglais et français. En fait, dit-on, il vise à « assurer la pérennité » du radiodiffuseur public en faisant « la meilleure utilisation possible de nos ressources limitées, notamment en termes de technologie ».

Ces propos étaient loin de rassurer le ministre de la Culture du Québec, Mathieu Lacombe, qui avait alors estimé que si les changements s’étendaient à la programmation, « culturellement parlant, pour le Québec, ce serait une catastrophe ». M. Lacombe dit croire « sans équivoque » qu’il est essentiel de maintenir deux services distincts.

Le chef conservateur Pierre Poilievre promet de « supprimer le financement » de Radio-Canada. Il entend toutefois protéger les services français de Radio−Canada, et particulièrement ceux destinés aux minorités francophones du pays, puisqu’il les considère comme un service essentiel. M. Poilievre assure qu’il peut séparer CBC et Radio−Canada.

 
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