Par
Editorial Guérande
Publié le
8 octobre 2024 à 10:46
Voir mon actualité
Follow L’Écho de la Presqu’île
Dans cette famille de Guérande (Loire-Atlantique), on court ou fait le tour du monde (on ne présente plus Annie, recordman du monde d’Ultra-trails)
Rencontre cette fois avec Guy, le plus jeune des Martin, revenu de l’Infernale des Vosges, un trail de 205 km et 10 000 mètres de dénivelé.
Des bananes pour continuer
Parti le 13 septembre 2024 avec 6 500 participants, Guy Martin, qui habite à Assérac, près de Guérande, a bouclé le trail en 48 heures, non-stop, sans dormir.
J’ai mangé 25 bananes sur le parcours et beaucoup de soupe aux postes de ravitaillement, sur cette grande boucle du massif vosgien, jusqu’au Ballon d’Alsace à travers les forêts.
“C’est magique”
Ce n’est pas la première tentative de Guy. En 1999, il décide de courir pour arrêter de fumer. Après de nombreux marathons qu’il a bouclé en 2 heures 45 minutes, il a choisi depuis 2010 de grands trails comme le tour du Golfe du Morbihan, 175 km, ou le Grand raid des Pyrénées, 160 km. « J’ai quitté les courses sur le bitume pour les trails, dans la nature. Je découvre les paysages, la campagne, les forêts. C’est magique. Je fais une grande course par an, et d’autres, plus modestes, par exemple sur la Côte de Granit Rose dans les Côtes-d’Armor », confie-t-il à l’Écho de la Presqu’île.
« Me faire plaisir »
Guy Martin ne cherche pas la partition.
“Peu importe ma place dans la course, je prends mon temps, je suis là pour m’amuser.”
Cela se fait au prix d’un entraînement exigeant, “toute l’année, après le travail, 21 km en bord de mer, trois soirs par semaine près de Pen-Bé et Pont Mahé, en plein air, même sous la flotte et le froid”, et une fois par semaine. , à La Roche-Bernard (Morbihan), « pour s’entraîner en montagne, même si ce n’est pas comme dans les Pyrénées ou les Alpes, mais au moins il y a un petit dénivelé », ironise-t-il.
Je m’entraîne sans coach, sans régime particulier et j’adore la bière.
Le loup hurle
Ce qu’il aime particulièrement, c’est « courir seul dans les bois. Dans les Vosges, j’étais seul pendant 27 km, en forêt, la nuit, dans le noir, attentif au balisage, tous les 50 m » (lors des trails, loin du départ, les coureurs peuvent être très éloignés les uns des autres, NDLR).
Lors de la traversée du Jura en 2022, il a pu entendre la nuit les hurlements des loups.
Guy Martin prévoit une autre course en fin d’année, les 24 heures de Bretagne. Il aimerait aussi refaire la Côte de Granit Rose.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.
