Bernard Pivot est décédé ce lundi 6 mai à l’âge de 89 ans. Il laisse derrière lui deux filles, Agnès et Cécile, nées de sa relation avec Monique Dupuis. Retour sur le parcours de ce dernier.
C’est un grand homme de lettres décédé ce lundi 6 mai. Défenseur infatigable de la langue française, Bernard Pivot est décédé à l’âge de 89 ans, comme l’ont annoncé ses proches à l’AFP. Le journaliste et écrivain est décédé d’un cancer, alors qu’il avait annoncé en 2023 qu’il se retirait de la vie publique en raison d’une maladie touchant le cerveau. Pendant près de 70 ans, il a tenté de partager avec les Français son amour des mots, tant dans ses livres qu’à la télévision et à la radio. Figure appréciée du monde de la Culture, Bernard Pivot était également père de deux enfants.
Des filles qu’il a, de son propre aveu, quelque peu négligées pour se consacrer à sa carrière. C’est sur les bancs du Centre de formation des journalistes de Paris que Bernard Pivot a rencontré leur mère à la fin des années 1950. Egalement étudiante, Monique Dupuis a partagé la vie du célèbre écrivain, lui donnant deux filles. La première, Agnès, est née en 1960 avant la venue au monde de Cécile en 1966. Une famille restée unie de nombreuses années avant un divorce. En 2020, Bernard Pivot annonçait qu’il n’était plus avec Monique Dupuispuis lui présente sa nouvelle compagne, avec qui il ne vit pas et qu’il retrouve en province “généralement le week-end”.
Le parcours de Monique Dupuis dans le journalisme
Face à la carrière pétillante du père de ses deux filles, Monique Dupuis n’a pas de quoi avoir honte. Aujourd’hui grand-mère de deux petits-enfantselle a fait carrière dans le journalisme, travaillant notamment pour l’hebdomadaire La vie catholique ou le guide Gault et Millau, qu’elle a dirigé pendant plusieurs années. Monique Dupuis a également été directrice éditoriale du magazine Tous les deux. Femme de lettres aussi douée que son ex-mari Bernard Pivot, elle “battez-le aux exercices d’orthographe” compétitions auxquelles ils ont participé ensemble, comme le raconte le JDD en 2011. De beaux souvenirs qui doivent avoir pour elle aujourd’hui un goût bien particulier.
