la présidence vote contre la fin des partenariats avec les complices du génocide

la présidence vote contre la fin des partenariats avec les complices du génocide
la présidence vote contre la fin des partenariats avec les complices du génocide

Jeudi 26 septembre à Paris 1 s’est tenue une réunion du conseil d’administration (CA) au cours de laquelle a été soumise au vote une motion réclamant la fin de tout partenariat avec les universités et entreprises israéliennes. Alors qu’Israël poursuit sa guerre génocidaire et étend ses offensives militaires sur sept fronts, la présidence a voté contre la motion présentée par la commission Palestine de Paris 1. En maintenant des partenariats avec des entreprises et des universités complices du génocide à Gaza, la présidence de Paris 1 continue de refuser de prendre position contre le massacre en cours qui a déjà fait plus de 40 000 morts.

Coups antidémocratiques répétés de la présidence

Depuis plusieurs mois, les étudiants du comité Palestine Paris 1 réclament la fin des partenariats avec les universités israéliennes et les entreprises complices du génocide à Gaza. Plusieurs motions allant dans ce sens avaient déjà été présentées par le comité au conseil d’administration.

Par des manœuvres antidémocratiques, la présidence a toujours réussi à éviter de prendre position sur ces motions. Ainsi, en mars, alors que le comité Palestine avait préparé un texte détaillant les revendications des étudiants, la présidence a refusé la participation de la délégation du comité au CA. Quelques mois plus tard, en juillet, alors qu’elle avait finalement accepté de voter la motion proposée par la commission, elle avait simplement mis fin au CA, évitant ainsi de commenter le texte.

Lors de la réunion du conseil d’administration du jeudi 26 septembre, une nouvelle motion, défendue par le comité Palestine et soutenue par le Poing levé ainsi que par d’autres organisations du personnel et des étudiants, a de nouveau été soumise au vote. Là encore, pour ne pas avoir à voter la fin des partenariats, la présidence a présenté un autre texte ne contenant aucune revendication des étudiants et des enseignants mobilisés.

Une motion qui minimise la situation en Palestine

La motion présentée par la présidence minimise la gravité de la situation en Palestine – même si des dizaines de milliers de Gazaouis ont été tués par Israël et que des millions d’autres se trouvent dans une situation humanitaire écrasante. Si dans cette motion la présidence apporte hypocritement « sa solidarité avec les Palestiniens », Paris 1 continue d’être partenaire d’établissements directement impliqués dans le génocide et la colonisation menés par l’État d’Israël, dont deux universités ouvertement complices.

En effet, parmi les partenariats qu’entretient Paris 1 figure l’université de Tel-Aviv, qui administre des centres de recherche avec l’armée et les industries d’armement israéliennes. Il existe également l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) qui contribue à l’élaboration de doctrines de combat comme le Dahiya, méthode de guerre qui vise à « destruction des infrastructures nationales et souffrances intenses au sein de la population ».

La motion de l’administration Paris 1 » rappelle son attachement au droit international « . On soulignera cependant la facilité avec laquelle elle a mis de côté cet attachement en nouant un partenariat avec l’Université hébraïque de Jérusalem, dont le Campus Mount Scopus est en partie situé sur des terres colonisées. Cette université héberge également une base militaire sur le campus qui contribue à fournir « divers équipements logistiques à plusieurs unités militaires », qui participent sans aucun doute à l’oppression quotidienne des communautés palestiniennes. Toujours à l’Université hébraïque de Jérusalem, un « programme financier amélioré » est créé pour les étudiants impliqués dans la guerre à Gaza. Une complicité assumée des universités israéliennes avec le génocide en cours, qui ne semble pas déranger la présidence universitaire.

A noter également qu’en plus des partenariats avec ces universités, Paris 1 a également invité des représentants de l’État d’Israël comme Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en , pour une conférence sur des questions stratégiques. contemporains dont la présence était obligatoire pour les étudiants en sciences politiques.

Alors que le CA se déroulait et que la présidence effectuait un nouveau coup d’État antidémocratique, un rassemblement organisé par le comité Palestine et à l’appel de Le Poing levé a eu lieu place du Panthéon, devant le Conseil d’administration. Les étudiants et les enseignants opposés au génocide du peuple palestinien ne peuvent pas compter sur les instances de gouvernance de l’université, où les étudiants et le personnel élus sont minoritaires, et dans lesquelles siègent des personnalités extérieures. dans le monde académique.

Alors que la guerre continue de s’aggraver au Moyen-Orient, que des dizaines de milliers de personnes sont tuées par Israël et sa politique génocidaire, et qu’il devient de plus en plus difficile de ne pas dénoncer le génocide, la présidence de Paris 1 entend continuer à appliquer les orientations du gouvernement. politique pro-israélienne. Pour mettre fin aux partenariats et refuser que nos études et nos forces de travail soient mises au service du génocide, les étudiants et les travailleurs universitaires devront lutter contre la présidence et ses politiques anti-démocratiques.

 
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