Lorraine. Malade, l’influenceuse messine France Wagner laisse tomber sa perruque

Lorraine. Malade, l’influenceuse messine France Wagner laisse tomber sa perruque
Lorraine. Malade, l’influenceuse messine France Wagner laisse tomber sa perruque

Sa vidéo a fait trembler ses 37 000 followers sur les réseaux sociaux. France Wagner, influenceuse mode messine, y apparaît d’abord dans un plan serré, avec une jolie coupe carrée. D’emblée, la jeune femme de 28 ans dévoile sa maladie. Elle souffre d’alopécie areata, une maladie auto-immune qui touche à des degrés divers 2 % de la population mondiale. Elle se caractérise par une perte massive de poils et de fourrure.

Le YouTubeur décrit comment tout cela s’est passé, en quelques mois seulement. Puis, au bout de neuf minutes, elle met ses mains sur ses cheveux, comme si elle se peignait les cheveux. Et enlève… sa perruque, dévoilant sa tête complètement lisse : « Depuis fin novembre, voilà mon apparence. J’ai perdu tous mes cheveux, sur le visage et le corps. »

France Wagner souffre de la forme la plus grave, dite universalis. Quelques mois avant elle, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe avait popularisé l’alopécie en révélant qu’il en était atteint : « Beaucoup de gens se moquaient de lui, jusqu’à ce qu’ils s’en rendent compte. C’est super important que des gens célèbres comme lui en parlent”, explique l’Instagrameuse (@frncwagner et @francemodele) dans un café messin où elle aime se retrouver. Elle s’y est présentée avec sa perruque : « Dans l’espace public, je n’aime pas trop avoir tous les yeux rivés sur moi. Mais en été, je ne peux pas exclure de sortir sans. »

Tout a commencé pour elle en février 2023, lorsque ses premiers trous sont apparus sur son crâne : « Le médecin pensait que c’était lié au stress. » Mais les traitements et compléments alimentaires n’y font rien et les cheveux tombent par poignées en juillet. La France passe aux extensions, puis aux volumateurs : « Ça camouflait bien les choses, jusqu’à ce que je ne puisse plus les clipser. » Le diagnostic tombe en octobre. Son dermatologue lui propose un traitement. Mais elle le refuse : « Trop agressif pour seulement 30 % de réussite. Il s’agissait d’affaiblir mes défenses immunitaires. Au début, je voulais vraiment retrouver mes cheveux. Mais je ne suis pas prêt à tout. À part ça, ma santé est bonne et je ne veux pas la mettre en danger. Donc je vis avec l’idée que je vais ressembler à ça toute ma vie. »

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Elle se sent libérée

Son coming out marque le lancement d’un podcast @entrealopeciebesties à retrouver sur Youtube et les plateformes audio. Elle parle de sa façon de vivre la maladie au quotidien. « C’est important pour moi de me montrer comme ça. C’est une façon de me réapproprier mon image. L’idée est aussi de partager cela avec d’autres personnes atteintes d’alopécie ou leurs proches, comme d’autres influenceurs qui m’ont aidé à l’accepter. » Elle dit se sentir libérée : « Avec mes changements de perruque, les gens sur les réseaux ont commencé à se poser des questions. Je n’ai plus besoin de rendre cela crédible. » Depuis, les retours ne sont que positifs. : « J’avais peur de l’indifférence. Mais je ne pensais pas que cela aurait un tel impact. J’ai reçu beaucoup de félicitations et de soutien. »

“Mes cheveux, ma fierté”

Cependant, accepter ce changement d’apparence rapide et radical n’a pas été facile. Pudique, cette ancienne responsable de la communication dans un bureau d’architecture au Luxembourg, avoue avoir traversé des moments difficiles. Elle laisse même tomber le mot dépression. Fille d’une Luxembourgeoise et d’une Philippine, cette métisse qui a grandi à Thionvillois avant de s’installer à Metz pour ses études perçoit depuis 2021 des revenus pour ses activités d’influenceuse mode sur les réseaux : « Je n’avais jamais toujours montré que le meilleur de moi-même. . Mes cheveux étaient ma fierté. C’était ce que je préférais chez moi et j’en prenais grand soin. Mais au bout de quelques mois, j’en ai fait le deuil. J’ai décidé de ne pas souffrir de cette maladie, mais de l’accepter et de m’approprier ma nouvelle image et ma nouvelle identité. Je ne pouvais pas passer ma vie à me cacher. Et puis il y a plein de brunes aux yeux marrons», sourit celle qui est désormais bien décidée à faire de sa différence une force.

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