A l’occasion de la 30e édition de la fête de la châtaigne les 12 et 13 octobre à Fully, l’émission On en parle revient sur les règles et pratiques à respecter lors de la cueillette de ce fruit sauvage très apprécié en automne et en hiver. .
Marie Dominique Dorsaz Ançay, ancienne « grande maîtresse » de la Confrérie des Amis de la Châtaigne de Fully, en Valais, proposera sur son stand la traditionnelle brisolée au feu de bois et fera la promotion de la forêt de Fully. Dans cette commune valaisanne, chacun est libre de cueillir les châtaignes à sa guise pour sa consommation privée. Mais qu’en est-il du reste de la Suisse romande ?
La forêt en accès libre, avec certaines règles à respecter
L’article 699 du Code Civil précise que « toute personne a libre accès aux forêts et […] peut s’approprier des baies [… ] et autres petits fruits sauvages, conformément à la coutume locale […]». Les châtaignes en faisant partie, il est autorisé à les collecter en respectant certaines règles précisées par les cantons et les communes.
Si les châtaigniers ne font pas partie d’une culture entretenue, la coutume locale limite la récolte à un maximum de 2 kg pour Genève. Dans le canton de Vaud, pas d’utilisation commerciale sans autorisation ; la consommation doit rester dans le cadre familial. Et à Fribourg, le grippage est interdit.
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Dans les châtaigneraies, demandez la permission
S’il s’agit d’une châtaigneraie entretenue, l’autorisation du propriétaire est requise. Là encore, les limites imposées par la commune et/ou le canton doivent être respectées et de manière générale, les instruments de récolte massive sont interdits.
Seul cas particulier, la commune de Bex « interdit l’entrée dans les châtaigneraies sans autorisation du 23 septembre au 26 octobre 2024 ». Seules les châtaigneraies communales sont accessibles aux habitants de la commune qui peuvent demander une autorisation journalière avec une récolte maximale de 3 kg par personne, livrable sous 4 jours maximum.
Sujet radio : Emilie Berthouzoz, Antoine Droux et Bastien von Wyss
Adaptation web : Myriam Semaani
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