By Le Nouvel Obs
Publié le 6 octobre 2024 à 7h30
Facebook Gazouillement E-mail Copier le lien
Envoyer
Proposer cet article
L’abonnement vous permet de proposer les articles à vos proches. Et pas seulement : vous pouvez les consulter et les commenter.
Abonné
Archives « Les intellectuels en chaise longue » de Georges Suffert, un « petit brouillamini pamphlétaire » pro-Nixon et Pinochet, a été analysé au scalpel par Claude Roy en 1974.
Pour aller plus loin
« Il s’appelle tantôt Jean Dutourd, tantôt Louis Pauwels, tantôt Jean Cau. » Ainsi le poète, écrivain et journaliste Claude Roy a présenté, dans l’article que nous republions ci-dessous, la figure du « Bon Gros », cet anti-intellectuel et surtout anti-progressiste au « Des idées grasses et bien nourries ». Une figure dans laquelle il plaçait également Georges Suffert, journaliste et écrivain qui venait de publier « Intellectuels en chaise longue » (Plon).
Claude Roy compare d’abord le livre de Suffert à d’autres qu’il juge bien supérieurs, comme ceux d’Etiemble, Jean-François Revel, Raymond Aron, ou encore Simon Leys sur la sinophilie occidentale. Puis il note le soutien de l’essayiste de droite à Richard Nixon (qui venait de démissionner après le scandale du Watergate) et à Pinochet, pour expliquer que « Le poisson que Suffert a entrepris de noyer dans l’argumentaire de vente, c’est que le mot gauche aujourd’hui…
Ne détourne pas le regard l’actualité politique.
Les élections législatives ont bouleversé notre paysage politique. Suivez ce tournant historique avec des analyses critiques dans une perspective progressiste.
Exclus : 1€
pendant 3 mois