Le SEA-ME-WE-6 vise à fournir un internet « très haut débit et très faible latence » pour « répondre aux besoins croissants » qui existent entre la France et l’Asie.
Un câble sous-marin de 21 700 kilomètres de long, reliant Marseille à Singapour. Lundi 29 avril, Orange a annoncé l’atterrissage du câble sous-marin « SEA-ME-WE-6 » (lire « Asie du Sud-Est-Moyen-Orient-Europe de l’Ouest 6 ») dans ses infrastructures du sud de la France. Il s’agit de la première étape d’un projet ambitieux visant à relier la France et l’Asie avec un câble à fibre optique de dernière génération.
L’objectif? Proposer « un très haut débit et une très faible latence » pour « répondre aux besoins croissants des clients et de l’économie numérique sur cette voie stratégique ».
« Plus de capacité, plus vite »
« Les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, font exploser le besoin en données. L’industrie doit trouver des solutions, des progrès, pour pouvoir installer de nouveaux câbles », explique Aurélien Vigano, directeur des Réseaux et Services Internationaux chez Orange sur le plateau Tech&Co ce jeudi soir.
« Le câble transporte plus de capacité, plus rapidement. Grâce notamment à un tracé particulièrement droit (entre Marseille et Singapour) […] Il doit y avoir un compromis. D’une part, nous essayons d’avoir l’itinéraire le plus court mais aussi le plus sûr et le moins dommageable pour l’environnement.
L’installation des 3 000 premiers kilomètres du câble vers l’Egypte devrait démarrer “dans la foulée” de l’opération d’atterrissage, poursuit Orange dans son communiqué. Réparti entre 16 entreprises, dont Orange – seule entreprise française à participer à ce projet –, le système devrait coûter 900 millions de dollars au total selon les informations de France Bleu Provence.
D’autres projets de câbles sous-marins sont en cours, notamment la solution 2Africa qui, avec ses 45 000 km, est la plus longue au monde. « Elle entoure l’Afrique et part de Marseille », conclut Aurélien Vigano.
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