le pass mensuel à 50 piasses à partir du 1er juillet

le pass mensuel à 50 piasses à partir du 1er juillet
le pass mensuel à 50 piasses à partir du 1er juillet

À compter du 1er juillet, les personnes et les familles sous le seuil de faible revenu ainsi que les usagers du Service de transport adapté de la capitale (STAC) paieront désormais 50 $ pour un abonnement mensuel et 2 $ pour un billet au passage du Réseau de transport de la capitale (RTC). ou le STAC.

Avec ces baisses de coûts annoncées jeudi, la Ville de Québec espère que l’achat de billets d’autobus pose moins de problèmes d’accessibilité pour les personnes à faible revenu. La réduction est de 13 $ pour un laissez-passer mensuel et de 25 ¢ pour le tarif général, valide pour un laissez-passer unique, comparativement aux rabais initiaux du programme Équimobilité, qui étaient respectivement de 60 $ et 2,25 $.

Une chose est sûre, le coût du laissez-passer mensuel constitue le plus gros rabais, alors que le coût régulier passera de 94,50 $ à 97,25 $, à compter du 1er juillet, une augmentation de 2,75 $ dévoilée mercredi (hier) par le RTC, lors de l’assemblée publique de son conseil d’administration, une augmentation qualifiée de « raisonnable » par ses dirigeants.

” C’est presque [le 50$] une réduction de 50 %, on parle d’une réduction de 48,5 % », a déclaré le maire de Québec, Bruno Marchand, en conférence de presse ce matin à l’hôtel de ville.

Son administration a donc choisi d’améliorer le programme Équimobilité sous forme de tarifs fixes, plutôt que de pourcentage (33%), comme c’est le cas depuis la mise en place de cette mesure en avril 2023. Ces tarifs seront d’ailleurs maintenus pendant une période. de deux ans, soit jusqu’au 30 juin 2026.

«C’est plus clair comme ça, c’est plus attrayant, c’est aussi plus prévisible», a déclaré la responsable de la tarification sociale au comité exécutif, Maude Mercier-Larouche.

“Quand on dit un laissez-passer à 50 piasses, c’est clair, c’est simple. Le billet [de passage] coûte 2 $. C’est facile à retenir. Pour nous, cela nous permet d’envoyer ainsi un message qui a des chances d’être mieux entendu», soutient le représentant municipal, également président du RTC.

« Quand on sait qu’il peut parfois être difficile, avec des finances limitées, de faire un budget, c’est bien d’avoir de la prévisibilité et de savoir que cela va nous coûter 50 $. [par mois] depuis deux ans, (…) c’est quelque chose de précieux. »

Lutte contre les inégalités sociales

Aux yeux de l’administration municipale, une communauté inclusive « s’engage à partager les richesses », « à offrir des opportunités aux personnes qui ont moins », « à travers la gestion du bien commun », un « filet social », des programmes, etc. En créant l’équité, l’égalité, la Ville « prend soin de chacun », quelle que soit sa condition, sa situation, pour que ces personnes aux revenus les plus modestes puissent se déplacer, participer à la vie sociale, contribuer à la communauté, du moins toujours selon M. .Marchand.

«Cette annonce d’aujourd’hui s’inscrit tout à fait dans mes convictions les plus profondes et celles de nombreuses personnes», a déclaré le magistrat en chef du Québec.

Travail collaboratif

Un comité consultatif composé de représentants du secteur communautaire, du RTC et de la Ville de Québec a collaboré à l’élaboration de ces mesures.

La directrice générale d’Accès viable transports, Marie-Soleil Gagné, a rappelé que l’autobus demeure le seul moyen de transport pour plusieurs personnes au Québec, dont «les aînés, les personnes en situation de pauvreté, les mères monoparentales, les jeunes ou les étudiants», qui ne le font pas. nécessairement posséder une voiture.

« Et au Québec, ça fait beaucoup de monde. »

Mme Gagné a en outre affirmé que le droit à la mobilité, cette capacité de se déplacer, est « essentiel » et « conditionne l’exercice de nombreux autres droits ».

« La tarification sociale basée sur le revenu est une solution essentielle pour rendre les transports publics plus accessibles et abordables pour les personnes à faibles revenus », a déclaré la DG de l’Accès aux transports viables.

Le directeur de l’Association des Organisations de Personnes Handicapées de la Région 03 a finalement livré un vibrant plaidoyer en faveur de cette réduction de prix de 48 dollars par mois, à laquelle 33 000 personnes ont droit.

«Il faut les rejoindre», a insisté Véronique Vézina.

Dans une ville où se déplacer à pied s’avère compliqué pour de nombreuses personnes handicapées ou à mobilité réduite, cette dernière estime que le programme Équimobilité doit être étendu à d’autres modes de déplacement, comme l’autopartage ou encore le service de vélopartage à assistance électrique, pour exemple.

« J’aimerais que, voir des tandems, des tricycles dans les supports aVélo, pour les gens qui ont des problèmes d’équilibre, je pense que ce serait de belles avenues à explorer. »

« Lutter pour une meilleure répartition des richesses qu’est la mobilité, c’est pour nous le véritable développement durable. Pour les personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion, c’est un mur», a expliqué Mme Vézina, «un peu émotive» de son propre aveu.

” [Le programme]L’équimobilité, c’est une brique, on enlève une brique du mur», imagine-t-elle.

Les détails du programme Équimobilité sont disponibles sur le site Internet de la Ville. Le coût de ces nouveaux rabais est de 1,1 million de dollars, pour un total de 1,8 million de dollars pour l’année 2024 et de 2,7 millions de dollars en 2025. Au 31 mars, plus de 8 400 personnes bénéficiaient de la tarification sociale des transports publics.

 
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