« la nation pleure l’un de ses héros du quotidien »

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est venu à Caen rendre hommage à Belaïd Allek, motard de gendarmerie décédé vendredi 26 avril dans l’exercice de ses fonctions. De nombreux députés, dont l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne élue de la 6e circonscription et des sénateurs étaient également présents. Gérald Darmanin parlait d’« un homme lumineux, conscient de son devoir et du risque qu’il prenait. (…) Le pire arrive rarement, mais quand il arrive, quand le sourire meurt, quand la douleur est immense pour ceux qui restent est là, souvenons-nous des vies qu’ils ont sauvées (…) Le chef Allek n’a pas perdu la vie mais l’a donnée à d’autres. (…) La nation pleure aujourd’hui l’un de ses enfants les plus méritants, l’un de ses héros du quotidien. qui veillent sur la France quand tout le monde dort.

Une cérémonie au cours de laquelle Belaïd Allek a reçu, à titre posthume, la Médaille de la sécurité intérieure et la Médaille d’or de la Défense nationale avec Palme de bronze. Le militaire a également été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite. Sa famille voulait rester hors de vue.

Un accident de la route

L’accident qui a coûté la vie à Belaïd Allek s’est produit vendredi 27 avril peu avant 16 heures, sur la route nationale 13, à la sortie Saint-Loup-Hors près de Bayeux, dans le sens Caen-Cherbourg.

Le drame s’est produit alors que le membre du peloton motorisé de Saint-Loup-Hors effectuait un contrôle de vitesse avec ses collègues. Ils ont flashé une voiture au-dessus de la limite autorisée, le militaire s’est alors lancé à sa poursuite pour l’intercepter. Et c’est à ce moment-là qu’il a heurté une autre voiture.

Le choc de la collision a été très violent, le motard de la gendarmerie nationale a été éjecté de sa moto et a heurté le garde-corps. Il est mort sur le coup.

Belaïd Allek était un sous-officier, Maréchal du Logis, il avait 51 ans, marié et père de famille.