Retour sur la visite du Pape en Belgique

Retour sur la visite du Pape en Belgique
Retour sur la visite du Pape en Belgique

En effet, le pape François a rencontré pendant deux heures une quinzaine de personnes victimes de violences sexuelles dans l’Église. Il a déclaré que l’Église devait « avoir honte et demander pardon ». Ce qui fut fait quelques jours plus tard à Rome, lors de la veillée pénitentielle ouvrant le synode sur la synodalité. Lors de la messe au stade Roi Baudoin dimanche matin, en présence de près de 40 000 personnes, le pape François a fermement demandé : « Il y a de la place dans l’Église pour tout le monde, tout le monde, mais nous serons tous jugés et il n’y a pas de place pour les abus, pas de place pour dissimuler les abus. Je demande à tout le monde : ne dissimulez pas les abus ! Je demande aux évêques : ne dissimulez pas les abus ! Condamnez les agresseurs et aidez-les à guérir de la maladie de la maltraitance. Le mal ne doit pas être caché : le mal doit être révélé au grand jour, il doit être connu, comme certains les personnes maltraitées l’ont fait, et avec courage. Que cela soit connu. Et que l’agresseur soit jugé. Que l’agresseur soit jugé, laïc, prêtre ou évêque : qu’il soit jugé. » Des propos que la foule a accueillis par de vifs applaudissements.

François a également visité l’Université catholique de Louvain-la-Neuve qui célébrait son 600e anniversaire.ème anniversaire. Une étape difficile de son parcours comme le raconte Jacques Galloy, avec beaucoup de tristesse : « Nous avons vu que le monde académique n’avait plus le langage pour comprendre ce que disait le Pape. Le pape François a été en quelque sorte crucifié pour avoir rappelé des fondements anthropologiques comme la complémentarité des hommes et des femmes. Mais d’un autre côté, on peut aussi dire que le Pape n’a pas trouvé les mots pour toucher les cœurs. » Avant d’ajouter : « C’est dommage qu’un voyage aussi magnifique soit gâché par des mots malheureux que le monde n’est plus capable de décoder et de comprendre. »

La Belgique, comme la France, explique Jacques « C’est un pays où le tissu chrétien a connu une fécondité sociale exceptionnelle : à travers les écoles, les hôpitaux… Des œuvres aujourd’hui diluées dans l’esprit du monde et éloignées de l’Évangile. Il faut remettre l’Évangile au cœur des œuvres sociales chrétiennes. »

Un autre moment fort de ce déplacement a été la rencontre, samedi matin, dans la basilique de Koekelberg, de près de 3.200 personnes impliquées dans l’Église. A qui le Pape a rappelé sa vision d’une Église » qui ne ferme jamais ses portes. Réparons cela dans nos cœurs : Dieu ne retire jamais son amour pour nous. “Mais Père, même si j’ai commis quelque chose de grave ?” Dieu ne retire jamais son amour pour vous. »

 
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