La chaîne de restaurants chinois Shoo Loong Kan souhaite ouvrir plusieurs sites en Suisse.Image : instagram
Shoo Loong Kan possède déjà des filiales à New York, Berlin et Sydney. Aujourd’hui, le concept de restauration a fait son entrée sur le marché suisse et ne compte pas s’arrêter là.
Benjamin Weinmann / ch médias
En Suisse, la fondue chinoise est un classique, surtout pendant les vacances. Bœuf, porc et poulet coupés en fines tranches placées sur des brochettes et immergées dans une marmite bouillante, puis agrémentées de différentes trempettes.
Mais dans le pays qui lui a donné son nom, la Chine, ce plat présente un tout autre visage. En témoigne également la chaîne de restaurants Shoo Loong Kan, fondée en 2014 à Chengdu, métropole de 20 millions d’habitants située dans la province du Sichuan, et qui est désormais présente dans de nombreux pays, notamment dans les grandes villes. comme New York, Berlin, Sydney ou Milan. Rien qu’en Chine, l’entreprise affirme compter près de 900 filiales.
La chaîne arrive en Suisse
Aujourd’hui, Shoo Loong Kan envisage de s’implanter en Suisse. Le premier restaurant a récemment ouvert ses portes au centre de Genève, à proximité immédiate de la gare Cornavin. Il s’agit d’une franchise, comme l’a confirmé un porte-parole. Deux personnes sont inscrites au registre du commerce au sein de la direction suisse : Songbiao Shi, domicilié à Küssnacht am Rigi (SZ), et Qihong Conde Blanco, d’Onex (GE).
Selon le porte-parole, la prochaine ouverture est prévue à Zurich. Et cela ne devrait pas s’arrêter là, comme il l’annonce :
«Nous avons l’intention d’ouvrir entre trois et cinq restaurants en Suisse. Nous voyons un grand potentiel pour notre concept sur ce marché »
Shoo Loong Kan proposerait à la clientèle suisse une nouvelle façon de découvrir la cuisine chinoise. En même temps, il existe de nombreuses similitudes entre la fondue chinoise et la fondue au fromage suisse :
« Les deux partagent autour d’une table conviviale »
Dans les fondues chinoises de Shoo Loong Kan, les « hot pots » contenant le bouillon chaud sont directement intégrés au plateau de la table. L’intensité des épices peut être choisie individuellement, tout comme la liste des ingrédients, des nouilles aux légumes en passant par les variantes de viande.
Les pots au milieu de la table.Image : instagram
En effet, la liste du menu comprend également des pattes de poulet, de l’aorte de bœuf, des intestins d’oie et du sang de porc. En revanche, on ne retrouve pas de parties génitales de bœuf, comme le propose un autre opérateur de hot pot non loin du restaurant genevois Shoo-Loong-Kan.
(Traduit et adapté par Chiara Lecca)
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