Lundi 30 septembre, une femme d’une vingtaine d’années a été retrouvée en sous-vêtements et tondue sur la commune de Milhaud.
La victime présentait également de nombreux signes de coups.
Après enquête, les gendarmes ont interpellé mercredi deux auteurs présumés.
Une terrible affaire qui a ému la région. Lundi dernier, vers 23 heures, une jeune femme d’une vingtaine d’années a été retrouvée en sous-vêtements, les cheveux partiellement rasés et en état de choc, sur la commune de Milhaud. Elle a été prise en charge d’abord par une personne du quartier, puis par les secours.
Parallèlement, une enquête a été ouverte par le parquet de Nîmes et les investigations confiées à la brigade de gendarmerie de Calvisson.
« Coups de pied, coups de poing » et humiliations
Interrogée par les militaires, la victime a détaillé le calvaire qu’elle vient de vivre. La jeune femme a ainsi déclaré avoir été victime de violences, vers 22h30 dans la commune de Milhaud, alors qu’elle venait de croiser un ami venu la chercher dans un véhicule. Une fois à bord, elle dit avoir remarqué la présence d’une femme et d’un mineur à l’arrière.
Selon son témoignage, le véhicule s’est alors arrêté en pleine garrigue. C’est là que ses agresseurs auraient « lui a donné des coups de poing et de pied, puis lui a coupé deux mèches de cheveux avec une tondeuse avant de la laisser sans téléphone et en sous-vêtements après l’avoir forcée à se déshabiller », détaille le procureur de la République de Nîmes ce jeudi dans un communiqué.
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Les deux adultes interpellés et placés en garde à vue
Les investigations menées par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Vauvert et la communauté de brigade de Calvisson ont permis d’identifier rapidement les suspects. “Une femme et un homme ont été placés en garde à vue mercredi”, indique une Source proche du dossier à TF1info ce jeudi. Le mineur qui les accompagnait dans la voiture est “8 ans” » ajoute cette Source sans pouvoir donner le lien entre cet enfant et les deux personnes désormais inquiètes.
La victime, frappée d’une incapacité totale de travail de cinq jours, “n’a pas subi de violences sexuelles”, indique le magistrat. Les enquêtes sous l’accusation de violences aggravées se poursuivent avec une délicatesse flagrante afin de déterminer les circonstances dans lesquelles les faits se sont déroulés.
Le parquet n’a fourni, à ce stade de l’enquête, aucune information sur le mobile des événements.
