un couple granbyen menacé de déportation

un couple granbyen menacé de déportation
un couple granbyen menacé de déportation

Une infirmière française, qui travaille à l’hôpital de Granby depuis près de trois ans, et son conjoint pourraient bientôt devoir quitter le pays, en raison d’une erreur administrative lors du renouvellement de leur permis de travail.

Anaïs Terka et Frédéric Laurent rêvaient de s’établir au Québec. Le couple s’est installé en Estrie en 2021. La jeune femme est infirmière à l’hôpital de Granby. Son partenaire travaille comme mécanicien.

« Nous avions tous les deux envie de voyager. L’avantage du Québec, c’est qu’il y a un arrangement entre la France et le Québec, donc je n’ai pas besoin d’obtenir un diplôme pour être infirmière», explique Anaïs.

L’automne dernier, le couple a demandé un nouveau permis de travail. Ce qui était censé être une formalité s’est finalement révélé être un cauchemar administratif. Lors de sa demande de renouvellement, la jeune femme a oublié de joindre un document, l’attestation d’acceptation du Québec.

« Dans la panique et la montagne de paperasse qui accompagne le montage d’un dossier, je l’ai oublié », raconte la jeune femme.

En janvier, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a signalé la surveillance aux conjoints. “J’ai envoyé [le document], je l’ai téléchargé. Ce qui se passe, c’est que je vois de mon côté que c’est dans mon compte en ligne, mais Immigration Canada ne l’a pas de son côté », a ajouté l’infirmière.

En mars, le couple apprend que leur demande de permis a été refusée. Anaïs et Frédéric ne peuvent donc plus travailler, et pourraient être contraints de quitter le Québec en juin.

«C’est particulièrement injuste. Certes, il y a eu une erreur, mais elle a été restaurée immédiatement», a argumenté Frédéric Laurent.

« Le ciel nous tombe sur la tête. Sur le papier, il n’y avait aucune raison de refuser. Je crois que nous sommes de bons citoyens. Je suis infirmière et il y a une pénurie », ajoute sa femme.

À bout de ressources, le couple a contacté l’équipe de la députée bloquiste Andréanne Larouche, qui les accompagne dans leurs démarches. «Nous avons demandé que [le dossier] être mis au sommet de la pile de travail, explique le député de Shefford. Non seulement c’est un ministère archaïque et complexe, mais c’est aussi un ministère extrêmement fermé et hermétique.

Anaïs et Frédéric ont demandé une révision de leur dossier à Immigration Canada. Mais en attendant, l’avenir du couple est plus qu’incertain, leur demande n’ayant toujours pas été traitée.

 
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