En meeting à Grenoble, Raphaël Glucksmann se veut « la belle surprise démocratique des Européens »

En meeting à Grenoble, Raphaël Glucksmann se veut « la belle surprise démocratique des Européens »
En meeting à Grenoble, Raphaël Glucksmann se veut « la belle surprise démocratique des Européens »

Les 300 places du chapiteau installé au Jardin de Ville de Grenoble ont rapidement trouvé preneurs ce lundi soir. Il a même fallu retirer les bâches qui fermaient ce chapiteau pour permettre à ceux restés debout de voir la rencontre. Au final, au moins 500 personnes ont assisté à l’événement organisé par Raphaël Glucksmann.

Faure et Ferrari en soutien

L’eurodéputé sortant, tête de liste du PS/Place Publique, affichait un large sourire dès son arrivée. Il a pris le temps de prendre des selfies et de signer des autographes. Avant de monter sur scène, le président de la Métropole Christophe Ferrari et Olivier Faure ont fait monter la température. Le patron du PS rappelant ce qui s’est passé lors des élections municipales de 1983 à Grenoble : « Tu es peut-être allé skier, vous étiez tous convaincus que rien ne pouvait arriver à Hubert Dubedout. Et c’est Alain Carignon qui a été élu. Alors le 9 juin, vous êtes au bureau de vote à 8 heures du matin !

Glucksmann défend l’Europe

Raphaël Glucksmann a voulu défaire le duel annoncé entre Renaissance et Rassemblement National : «Il y a l’option de l’extrême droite, le retrait, la déconstruction de l’Europe, le triomphe de la haine et la soumission à Vladimir Poutine. Il y a l’option de la continuité dans l’injustice et dans la faiblesse. L’option des communicateurs Et puis il y a une autre option : l’option du pouvoir juste, de la solidarité, la quête de l’égalité et de la transformation écologique. Il y a nous ! » dit Raphaël Glucksmann.

Raphaël Glucksmann a pris le temps de saluer les supporters avant la rencontre. © Radio-France
Julien Balidas

«Nous serons une belle surprise démocratique»

Le candidat s’est également arrêté au micro de France Bleu Isère pour commenter la belle dynamique annoncée par les sondages : Les politiciens qui disent ne pas regarder les sondages sont des hypocrites. Bien sûr, je les regarde. Ils ne font pas l’élection mais ils indiquent une dynamique. Je vois cette dynamique partout où nous allons. Je vois même de la joie. Pour quoi ? Car lors de plusieurs élections, les électeurs attachés à la solidarité sociale, à la démocratie, à la transformation écologique, ont dû se diviser intérieurement au moment de se rendre aux urnes. Là, nous offrons la possibilité de ne pas cliver, de ne pas sacrifier le moindre principe. En effet, nous ne supportons plus d’être coincés entre Macron et Mélenchon. Nous respirerons, nous pousserons les murs et le 9 juin nous serons une belle surprise démocratique.»

En 2019, Raphaël Glucksmann avait terminé en sixième position aux élections européennes avec un peu plus de 6 % des voix. Il pourrait faire bien plus le 9 juin.

Raphaël Glucksmann à Grenoble le 29 avril. © Radio-France
Julien Balidas

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