7,4 millions pour des bandes flexibles dans 10 villes du Québec

Mardi, le gouvernement du Québec a publié un communiqué résumant les différentes mesures mises en place pour répondre aux recommandations du fameux rapport déposé le 5 mai 2022. Une bonne nouvelle, aux yeux d’Isabelle Charest, la ministre responsable du Sport, du Loisir. Et à l’extérieur, l’état de la situation du hockey au Québec «montre déjà des signes de progrès encourageants».

Un optimisme « modéré »

Si l’ancien gardien devenu analyste a accepté de signer le communiqué publié mardi par le ministre Charest, c’est parce que les progrès réalisés au cours de la dernière année « valent la peine de continuer à mettre de l’huile de coude ». L’optimisme de Marc Denis reste cependant « modéré ».

« Les choses ont bougé, nous avons pu établir un lien de communication et presque créer un lien de confiance », résume Marc Denis. Je reconnais cependant qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais pour arriver là où nous voulons aller, nous avons dû commencer quelque part.

“Après un an, je n’étais pas prêt à le dire, mais maintenant je le suis.”

— Marc-Denis

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Marc Denis était à la tête du comité gouvernemental sur la relance du hockey en 2021-22. (Archives La Presse, François Roy/Archives La Presse, François Roy)

Critique lors du premier anniversaire du dépôt de son rapport, Marc Denis salue plusieurs mesures, dont des investissements gouvernementaux dans le sport, la formation continue des administrateurs et la création d’un département de hockey féminin, des éléments qui se retrouvaient dans le document 50. pages soumises il y a deux ans.

D’autres recommandations, comme la désignation du hockey comme sport national du Québec, restent encore lettre morte, ce qui l’oblige à demeurer prudent.

« Pour que mon enthousiasme soit à la hauteur du leur [les gens du cabinet du ministère], ils doivent continuer à améliorer les choses parce que dans certains endroits, ils me disent qu’ils travaillent dur, mais je ne vois aucun progrès, dit-il. Je sais que ce n’est pas le ministère du hockey, mais nous devons livrer la marchandise.

Un accord avec les villes

Parlons d’abord de la sécurité. En plus d’avoir poussé la Ligue de hockey junior des Maritimes Québec (LHJMQ) à renforcer ses règles en matière de combats, Québec vient de conclure une entente avec les villes de la province concernant l’achat et l’installation de planches et baies vitrées flexibles dans leur amphithéâtre.

Dans 10 des 12 villes où la LHJMQ est implantée au Québec, le gouvernement couvrira 75 % de la facture, jusqu’à 740 000 $ par aréna.

Le coût total moyen, incluant les frais d’achat, d’installation et de main d’œuvre, s’élèverait à environ 1,2 million de dollars par amphithéâtre, une lourde facture difficile à faire avaler à certaines administrations municipales.

Seules les résidences de l’Olympique (Gatineau) et des Remparts (Québec) sont aux normes au moment où nous nous parlons.

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À l’exception du Centre Vidéotron de Québec, le Centre Slush Puppie de Gatineau est le seul amphithéâtre de la LHJMQ à être équipé de bandes flexibles et de baies vitrées. (Patrick Woodbury/Le Droit)

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, se dit « très heureux » de l’annonce du gouvernement, dont la contribution, avec celle des villes, permettra « d’accroître la protection [des joueurs] et réduire considérablement le risque de blessure.

Parmi les autres actions concrètes adoptées dans le but d’améliorer la pratique de notre sport national partout dans la province, qui pourraient être classées sous le thème de l’accessibilité, Québec affirme avoir débloqué plus de 211 millions de dollars pour la construction et la rénovation de 102 arénas partout au Québec. , ainsi que 101 patinoires extérieures.

Aider le parahockey

Lundi, une aide financière de 388 000 $ a également été accordée à Hockey Québec pour l’achat de 150 luges de parahockey et d’équipements spécialisés nécessaires à la pratique du hockey adapté, une nouvelle qui encourage le président du comité provincial de cette discipline à Hockey Québec, Maxime Gagnon.

À terme, cette contribution financière devrait aider la Fédération québécoise de hockey sur glace à implanter le parahockey dans de nouvelles régions de la province. Ses dirigeants souhaiteraient voir leur sport être pratiqué dans 12 régions d’ici trois ans, contre sept régions représentées actuellement.

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Almaois Vincent Boily dans l’uniforme canadien. (COURTOISIE/COURTOISIE)

Alors que le parahockey et le hockey adapté demeurent l’un des sports les moins coûteux pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles, de plus en plus d’ergothérapeutes, de physiothérapeutes, de centres de réadaptation et d’hôpitaux se tournent vers le programme Hockey Québec.

«Nous sommes très satisfaits», a déclaré Maxime Gagnon à propos de cette annonce. Il offrira la chance aux gens des régions, jeunes et moins jeunes, d’avoir accès à notre sport national. Nous avons la chance de disposer de ce montant, qui comprend également des équipements adaptés pour les jeunes présentant un trouble du spectre autistique.

Des projets à la loupe

Lancé en 2023, le nouveau Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA) prévoit un budget de 300 millions de dollars pour la construction de nouvelles infrastructures récréatives et sportives. L’analyse de ces projets est en cours.

Cette somme s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement à investir 1,5 milliard de dollars additionnels au cours des 10 prochaines années dans la rénovation et la construction d’infrastructures récréatives et sportives dans toutes les régions du Québec.

 
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