Lors des questions au gouvernement, mardi 30 avril, le député insoumis Ugo Bernalicis a interrogé le garde des Sceaux sur le discours du Premier ministre à Viry-Châtillon. A l’occasion de ses 100 jours à Matignon, jeudi 18 avril, Gabriel Attal a axé son intervention sur le thème de la délinquance juvénile.
Un surnom qui a provoqué un recadrage
Face à l’actualité chargée de ces derniers mois, marquée par la violence des meurtres à Grande-Synthe (Nord), Romans-sur-Isère (Drôme) ou Viry-Châtillon (Essonne), le chef du gouvernement a sonné la « mobilisation générale » face à « l’addiction à la violence » de certains adolescents.
“J’ai écouté avec horreur le discours de Viry-Châtillon sur la jeunesse de Gabriel Bardella”, gronde Ugo Bernalicis une semaine et demie plus tard dans l’hémicycle.
« Vous n’avez pas réussi à articuler clairement le principe de justice pour les enfants : la primauté de l’éducation sur la répression », a-t-il ajouté.
L’élu du Nord n’a pas manqué d’être immédiatement recadré par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Et par le Garde des Sceaux. « Vous n’avez voté pour aucun des moyens supplémentaires » de la mission justice, a répondu Éric Dupond-Morretti.
Article original publié sur BFMTV.com
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