Prix ​​record des veaux, un nouveau défi pour l’industrie à l’Île-du-Prince-Édouard

Prix ​​record des veaux, un nouveau défi pour l’industrie à l’Île-du-Prince-Édouard
Prix ​​record des veaux, un nouveau défi pour l’industrie à l’Île-du-Prince-Édouard

Le prix élevé des veaux de nos jours a de quoi faire réfléchir les producteurs de l’Île-du-Prince-Édouard qui souhaiteraient agrandir leur troupeau.

Le nombre de têtes de bétail dans la province a atteint un pic à plus de 16 000 en 2007. La crise de l’encéphalite spongiforme bovine, aussi surnommée maladie de la vache folle, a poussé plusieurs éleveurs à abandonner la viande bovine.

Il ne restait plus que 7 100 têtes de bétail à l’Île-du-Prince-Édouard au 1er janvier 2024, selon Statistique Canada.

Les prix élevés du bœuf donnent l’impression d’une opportunité pour l’industrie de se reconstruire, mais les prix du veau ont atteint un niveau record, selon Denis HoganPrésident de la Prince Edward Island Cattle Breeders’ Association.

$ par livre. Si vous l’achetez à 4h50$ la livre, cela met certainement une pression sur votre rentabilité », « texte » : « C’est bien pour celui qui le vend à 4,50 $ la livre. Si vous l’achetez à 4,50 $ la livre, cela met certainement une pression sur votre rentabilité”}}”>Tant mieux pour celui qui le vend 4,50 $ la livre. Si vous l’achetez à 4,50 $ la livre, cela met certainement une pression sur votre rentabilité.expliquer Denis Hogan.

La production de l’industrie bovine est segmentée. Il existe des fermes qui ont des vaches uniquement pour donner naissance à des veaux. Ils vendent leurs veaux dans des parcs d’engraissement où ils sont élevés jusqu’à ce qu’ils atteignent la taille désirée. L’animal est ensuite vendu pour être abattu et transformé.

Il était possible d’acheter du veau à 75 ¢ la livre peu après la crise de l’encéphalite spongiforme bovine, selon M. Hogan.

Autres inconvénients pour l’industrie provinciale

L’offre de veaux est actuellement en diminution sur le marché canadien.

Une sécheresse dans les Prairies en 2021 a poussé les éleveurs de cette région à éliminer le bétail qu’ils ne pouvaient plus nourrir. Le troupeau ne s’est pas encore rétabli. Le nombre de bovins dans les fermes de vaches reproductrices au Canada a diminué d’environ 7 % depuis 2021.

Un excédent de maïs en Ontario et au Québec a fait baisser le prix des aliments pour animaux dans ces provinces. Denis Hogan estime que les éleveurs de ces provinces peuvent ainsi élever des veaux à un coût légèrement inférieur à celui de l’Île-du-Prince-Édouard.

Les aliments pour animaux coûtent un peu plus cher à l’Île-du-Prince-Édouard qu’en Ontario et au Québec, selon Dennis Hogan. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

L’achat de terres pour agrandir un troupeau constitue également un problème, selon M. Hogan. Pour y parvenir, les éleveurs doivent proposer une offre plus compétitive que celle des autres agriculteurs, mais ils ne disposent pas des mêmes moyens que les promoteurs immobiliers.

000$ l’acre ou plus pour la construction. Les producteurs de bœuf ne peuvent pas leur faire concurrence. Plusieurs choses jouent actuellement contre l’industrie bovine », « texte » : « Les gens achètent des terrains à 10 000 $ l’acre ou plus pour la construction. Les producteurs de bœuf ne peuvent pas leur faire concurrence. Plusieurs choses jouent actuellement contre l’industrie bovine”}}”>Les gens achètent des terrains à 10 000 $ l’acre ou plus pour y construire. Les producteurs de bœuf ne peuvent pas leur faire concurrence. Plusieurs choses jouent actuellement contre l’industrie bovinedéplore Denis Hogan.

Il reste néanmoins optimiste. Il dit que l’industrie suscite beaucoup d’intérêt et qu’elle continuera à croître, mais que cela prendra du temps.

Selon un rapport de Kévin Yarrde Radio-Canada

 
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