Une manifestation pro-palestinienne devant Science-Po Grenoble

L’appel est venu d’une « assemblée des personnels de l’UGA » (Université Grenoble Alpes) et des organisations étudiantes. Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées entre 12 heures et 13 heures ce mardi 30 avril pour un sit-in devant l’Institut d’études politiques (IEP) du campus de Saint-Martin-d’Hères, pour protester contre l’intervention d’Israël. à Gaza et défendre la cause palestinienne.

Cessez-le-feu à Gaza et levée des sanctions contre des militants en France

Portant parfois keffiehs et drapeaux palestiniens à la main, les manifestants dénoncent un « risque avéré de génocide à Gaza » et exiger un « cessez-le-feu immédiat et embargo total sur les armes contre Israël », la fin du partenariat entre l’UGA et l’Université Ben Gourion, “l’autorisation de la conférence avec Rima Hassan attendue à Grenoble le 23 mai” et la levée des sanctions contre ceux « mobilisés pour la Palestine » et “l’engagement de ne poursuivre aucune procédure disciplinaire.”

Yasmine Chemma du collectif étudiant UGA pour Gaza s’est notamment exprimée et ne comprend pas que l’Université n’autorise pas les débats ou autres actions pacifiques au sein de la faculté : « Nous avons demandé une autorisation à chaque fois. Nous n’avons jamais rien reçu. Ce que je trouve très grave, c’est qu’une autorisation ait été demandée pour des minutes de silence en hommage aux milliers de civils tués. Même cela nous a été refusé pour des raisons absolument inacceptables. Même s’il s’agit d’un sujet sensible, on peut quand même honorer les milliers de morts à Gaza. Nous demandons des choses paisibles et à chaque fois cela nous est refusé. On se demande vraiment pourquoi, c’est pour cela qu’on parle de complicité de nos facultés et de notre gouvernement.»

Un mouvement grenoblois qui fait écho à la mobilisation à Science-Po Paris en fin de semaine dernière. La circulation des tramways B et C à proximité de Science-Po Grenoble a été interrompue pendant une heure pendant la manifestation. Lors de la manifestation du 1er mai à l’occasion de la Fête du Travail, des étudiants seront dans le cortège pour discuter une nouvelle fois de la situation palestinienne.