Montréal pourrait abattre les trois quarts des 150 cerfs de l’est de l’Île

Montréal pourrait abattre les trois quarts des 150 cerfs de l’est de l’Île
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La ville de Montréal pourrait abattre les trois quarts des 150 cerfs de l’est de l’Île, qui se sont multipliés ces dernières années au point de menacer la biodiversité et de constituer un danger pour les automobilistes.

Selon nos informations, c’est le scénario le plus plausible qui a été étudié au cours des dernières semaines, après que l’administration Plante a reçu le rapport d’un comité d’experts sur cette question.

La Ville annoncera ses couleurs mardi après-midi lors d’un point de presse. Le massacre se déroulerait sur une période de trois ans, a-t-on appris.

Depuis 2021, la population de cerfs de Virginie a presque triplé dans le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies et ses environs. Outre les dégâts sur les espèces végétales, une centaine de collisions avec des voitures ont été recensées entre 2019 et 2022.

Cour suprême et menaces

L’administration de la mairesse Valérie Plante marche sur des œufs dans ce dossier explosif, après la saga des cerfs de Longueuil.

Sur la Rive-Sud, une centaine d’animaux devraient être tués à l’arbalète dès l’automne prochain, après 4 ans de procédures judiciaires jusqu’en Cour suprême.

Des citoyens particulièrement virulents s’opposent au massacre et les maires Sylvie Parent et Catherine Fournier reçoivent des menaces de mort.

L’étude sur laquelle Montréal se basera pour annoncer sa décision mardi a été rédigée par un comité technique et scientifique formé en septembre 2022.

Apprécié par la population

En février dernier, la responsable des grands parcs au comité exécutif de la Ville de Montréal, Laurence Lavigne Lalonde, disait attendre ce rapport « pour avoir la bonne solution à notre contexte montréalais ».

« Ce n’est pas une décision que l’on prend à la légère que de décider d’abattre des animaux appréciés de la population », a-t-elle déclaré lors d’un conseil municipal.

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Capture tirée du site Internet de la Ville de Montréal

Laurence Lavigne Lalonde

La Ville avait déjà en main un rapport daté de 2021 qui recommandait déjà de réduire « de 70 à 80 % » la population de cerfs dans le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, alors estimée à 64 animaux.

«Compte tenu de l’urgence d’agir et de la récurrence des actions de contrôle, nous recommandons l’application d’une méthode de contrôle létale dont l’efficacité a été démontrée», indique ce rapport signé par six experts de l’Université Laval.

Selon eux, les options consistant à « laisser la nature suivre son cours » ou à « capturer et déplacer » les animaux ne présentaient aucun avantage.

Contactée lundi, la mairie s’est refusée à tout commentaire.

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