« De 2021 à février 2024, il y a eu beaucoup de répression et de recours à la force »

« De 2021 à février 2024, il y a eu beaucoup de répression et de recours à la force »
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Me Amadou Aly Kane dénonce le caractère systématique des violences et des exactions survenues de 2021 à février 2024. Invitée du Jury du dimanche, l’avocat a validé le rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde qui alerte sur le cas du Sénégal. . En effet, l’ONG souligne notamment les obstacles à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, le recours excessif à la force et une stagnation des droits des femmes, des filles et des enfants.

« Ce sont des découvertes que nous avons tous vues de nos propres yeux. On sait que de 2021 à février 2024 il y a eu beaucoup de répression. Beaucoup de recours à la force et entraînant de nombreux morts et de nombreux emprisonnements. On parlait de plus de 1 500 personnes détruites. On a donc l’impression que le Sénégal était un pays plus ou moins en guerre, vraiment contre lui-même. L’État semblait en guerre contre ses propres citoyens. C’est donc une exception, disons dans un pays démocratique. Mais c’est la nature de la démocratie. On ne peut pas dire dans un pays que la démocratie est définitivement installée. Il y a toujours des hauts et des bas. Il y a des flux et des reflux. La démocratie est comme les vagues de la mer. Même dans de grands pays comme les États-Unis, on entend de temps en temps des cas comme celui de George Floyd. Il y a des abus», a-t-il confirmé.

Selon le défenseur des droits humains, le problème qui s’est posé ici était le caractère systématique de la violence. Le caractère systématique des abus. Car, ajoute-t-il, quand, dans un pays, on va jusqu’à arrêter plus de 1 500 personnes en relation avec l’exercice de la liberté d’expression, cela pose problème. «C’est le symptôme d’une démocratie malade. Donc, vraiment, notre démocratie est malade. Maintenant, espérons qu’avec l’alternance, elle s’impose et qu’elle s’impose », suggère M. Kane.

Pour lui, les dirigeants actuels qui ont eux-mêmes subi les abus dont nous parlons, dans leur chair, sont en mesure de savoir à quel point cela doit être évité dans un pays.

Sénégal

 
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