née avec une jambe plus courte, elle se bat pour faire reconnaître son handicap

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Par Laurent Renon
Publié le

28 avril 24 à 12h16

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Dans son autobiographie intitulée Petit piedHonorine Grolier avait ouvertement témoigné du long combat mené contre la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pour faire reconnaître votre handicap.

La jeune habitante de Machecoul-Saint-Mème n’imaginait pas qu’elle devrait à nouveau se battre deux ans plus tard. Toujours pour la même raison, mais cette fois contre le Caisse primaire d’assurance maladie de Loire-Atlantique (CPAM).

Fin de la condition longue durée…

Depuis janvier 2024, je me vois refuser le renouvellement de l’ALD, Affection Longue Durée, qui me permet de ne pas avancer les frais de soins liés à mon handicap, qui sont conséquents et réguliers.

Honorine Grolier

« Il ne me le laisse que pour les « gros équipements » et sous certaines conditions. Les excédents ne sont pas couverts, pas plus que les pansements quotidiens en été par exemple. »

L’ALD lui est accordée depuis qu’elle est toute petite. C’est lors d’une consultation avec son médecin qu’elle s’est rendu compte du changement.

18 opérations

« Dans le courrier que j’ai reçu, la CPAM justifie son refus par des ‘critères médicaux’ », rapporte la Machecoulaise qui a subi 18 interventions chirurgicales en raison d’une jambe plus courte que l’autre à la naissance, jusqu’à la greffe de sa cheville à la place de la sienne. genou.

« Comment est-il possible de faire un rapport médical sans me voir ? “, elle demande.

J’en ai marre d’être juste un numéro de dossier. Personne ne veut me voir pour avoir mon avis sur mon quotidien.

Elle pourrait leur dire qu’elle ne sait pas quand elle se lèvera le matin si elle devra utiliser son fauteuil roulant. Elle pourrait aussi leur parler de « souffrances constantes » et que porter un cartable encombrant peut « lui tirer dessus ».

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Déni du handicap

A cette occasion, elle réalise qu’elle peut aussi être considérée comme invalide avec la CPAM, dans le sens où sa maladie entraîne une réduction de la capacité de travail. Ce statut a été refusé en septembre 2022.

“Avec un taux d’invalidité permanente de 80% reconnu par la MDPH, qui ne va pas s’améliorer, je devrais être en catégorie 3 d’invalidité, ayant besoin de l’aide quotidienne d’une tierce personne, et percevoir une pension”, assure l’homme de 26 ans. vieille jeune femme.

Son médecin traitant et son chirurgien ont également soutenu cette demande, mais n’ont jamais reçu de réponse.

Elle aimerait éviter des poursuites judiciaires

Honorine Grolier ne compte pas laisser cela arriver. Soutenue par son association Courir avec, qui relaie son combat sur les réseaux sociaux, elle a déposé une plainte. dossier de recours amiable qui doit être renvoyé en commission d’ici fin mai 2024.

Tout ce qu’elle espère, c’est obtenir un avis en sa faveur pour ne pas avoir à engager de poursuites judiciaires, ce qui nécessiterait une période d’attente d’environ deux ans.

Mais si je dois aller devant le juge et lui montrer mon pied, je le ferai !

« Avec un pied à l’envers et aucune force dans les muscles, mon handicap saute aux yeux ! »

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