La police de l’Ontario enquête sur une discussion entre un policier et un manifestant

La police de l’Ontario enquête sur une discussion entre un policier et un manifestant
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La Police provinciale de l’Ontario (OPP) enquête sur une vidéo montrant un de ses agents disant à un manifestant qu’il est « de leur côté » lors d’une visite du premier ministre Justin Trudeau en Ontario.

La vidéo soulève des questions sur le professionnalisme et décrit des opinions qui ne correspondent pas aux valeurs du OPPindique la police provinciale dans un communiqué.

La scène s’est déroulée jeudi lors du déplacement du premier ministre à Allistonà environ 1 heure 40 minutes au nord de Toronto, dans le cadre de l’annonce du projet de l’entreprise Honda.

Dans l’extrait publié sur les réseaux sociaux, un manifestant filme sa discussion avec le policier. L’agent dit : Je suis de ton côté. Il demande Une faveur au manifestant, ou il ne crie pas obscénités.

Il regrette qu’un autre manifestant ait tenu ce langage à l’égard du ministre des Finances, Chrystia Freeland, et a menacé un de ses collègues. Il indique également où Justin Trudeau est entré.

Le policier a pu donner l’impression d’être davantage du côté des manifestants que du côté du Premier ministre.

Photo : capture d’écran

Plus tard, au cours de l’échange de 1 minute et 22 secondes, l’agent ajoute que parmi les 6 000 agents du OPPtout le monde ne vote certainement pas pour Justin Trudeau.

Le manifestant lui parle alors de la politique de libération sous caution. C’est ridiculerépond le policier.

Un manque de neutralité qui ne garantit pas la désescalade

L’ancien chef de la police d’Ottawa, Charles Bordeleau, estime que l’échange était inapproprié.

Je comprends ce que l’officier essaie de faire dans cette vidéoil admet.

Il essaie de construire une relation avec le manifestant dans le but qu’il s’engage à ne pas crier d’obscénités.

Une citation de Charles Bordeleau, ancien chef de la police d’Ottawa

Mais il le fait au détriment de sa propre crédibilité et n’est plus neutre dans l’expression de ses opinions.ajoute l’actuel conseiller chez Stratégie Corp..

Selon M. Bordeleau, donner le sentiment de prendre parti peut au contraire empirer les choses, plutôt que conduire à une désescalade.

De plus, une enquête pourrait déterminer si l’agent a révélé des informations confidentielles concernant la sécurité du premier ministre.

Avec des informations de Catharine Tunney de CBC

 
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