Par Laurent Renon
Publié le
25 avril 24 à 17h46
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Ce lundi 27 novembre 2023, lors d’une soirée de pleine lune à Saint-Colomban (Loire-Atlantique), Yann Rue décide de profiter de notre satellite naturel qui s’offre dans toute sa rondeur.
Passionné de vidéo depuis l’âge de 14 ans, le septuagénaire se promène avec son caméscope pour immortaliser le spectacle qui baigne les prairies autour de son village d’une lumière argentée.
“Une chose inhabituelle”
Puis, à 20h21 précises, il assiste, comme il le commente, à « une chose inhabituelle ». Son regard est attiré par un point blanc…
« Il avance, décrit une courte descente rapide, puis se déplace sur un plan rectiligne », témoigne le Colombanais. Je veux en savoir plus, alors j’oriente l’objectif en zoomant x 30. Dans le viseur, ce n’est plus un point blanc, mais un polygone régulier à six côtés, avec un point blanc au centre… Il se déplace sans vitesse excessive, silencieusement. J’arrive à le suivre malgré les branches. »
Un phénomène aérospatial non identifié
Yann Rue capte pendant 48 secondes ce Phénomène aérospatial non identifié, appelé PAN dans le jargon des spécialistes, se dirigeant du nord-ouest vers l’est. « C’est surprenant », avoue ce passionné de nature et d’animaux à qui l’on veut bien faire preuve de bonne foi.
J’ai trouvé ça étrange, surtout le fait qu’il décroche. Si c’était un avion, nous verrions le feu avant parcourir des kilomètres. Et avec le filtre du caméscope, aucun parasite lumineux ne peut pénétrer dans l’objectif…
Car il y a le facteur flare, une aberration optique qui « se traduit par l’apparition de halos lumineux dans l’image. Ces auréoles prennent la forme du diaphragme, qui est souvent une figure géométrique de 5 à 8 côtés », peut-on lire sur le site Méprises du ciel.
Mais selon un autre expert de l’UAP, « la morphologie proche d’un hexagone n’est pas habituelle pour une dispersion lumineuse ou un effet éblouissant ».
Des amis « excités » par la vidéo
Il filmera à nouveau le phénomène pendant 8 secondes cette fois, jusqu’à ce que le point blanc disparaisse subitement.
« J’ai alors voulu le montrer tel qu’on le voyait à l’œil nu, tel qu’il était dans le ciel.
Pour se justifier de ne pas avoir « truqué » l’image, dont il se dit totalement incapable, il assure : « C’est naturel que je prends, ce n’est pas artificiel ! »
Au fil des mois qui ont suivi, le retraité a montré la vidéo à plusieurs de ses proches et amis. Certains sont « excités », d’autres « frappés de curiosité ». Ils l’encouragent à contacter la presse locale.
Questions sans réponse
Plutôt raisonné et peu intéressé par l’ufologie d’habitude, il n’a pas vraiment d’explication sur ce qu’il a enregistré avec son caméscope. Mais Yann Rue se pose de nombreuses questions et se laisse formuler des hypothèses métaphysiques : « Pourquoi serions-nous seuls dans l’univers ? C’est un peu comme une religion, soit on y croit, soit on n’y croit pas. »
Finalement, après bien des hésitations, il décide de livrer son témoignage au GEIPAN, le Groupe d’étude et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, rattaché au Centre national d’études spatiales basé à Toulouse. Ce service pourrait peut-être lui apporter une réponse.
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