Le « bonjour » de Kori Cheverie, reconnaissance des fans

Le « bonjour » de Kori Cheverie, reconnaissance des fans
Descriptive text here

Rarement un simple « bonjour » aura suscité autant d’applaudissements que celui prononcé par l’entraîneur-chef Kori Cheverie, mercredi soir, au centre de la patinoire de l’Auditorium de Verdun.

Clarifions le contexte. L’équipe montréalaise de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) venait de disputer son 12e et dernier match local de la saison, une victoire de 5-2 contre New York qui, au passage, lui assurait une place dans la série.

Initiative marquante, les joueurs de l’équipe montréalaise se sont rassemblés autour du rond central et les trois dames les plus marquantes de l’organisation ont pris le micro pour adresser quelques mots de remerciement au public.

La première à prendre la parole fut la directrice générale Danièle Sauvageau et la dernière, la capitaine Marie-Philip Poulin. Comme il fallait s’y attendre, ils ont été acclamés par les quelque 3 200 spectateurs restés dans l’arène.

Entre les deux, Cheverie s’est dirigée vers le centre de la glace et a pris le microphone de son « patron ». Après avoir lancé ce premier Bonjourle niveau de décibels dans l’amphithéâtre augmentait et les joueurs tapaient vigoureusement avec leurs bâtons sur la glace, une manière d’applaudir les efforts de leur entraîneur.

Puis, dans une ville où Bonjour est parfois suivi d’un salut!”, “texte”:”salut!”}}”>Salut!le Néo-Écossais a plutôt continué avec les mots très bien.

C’était un joli clin d’œil à l’une de ses toutes premières conférences de presse d’après-match, où elle avait prononcé ces deux mots après une victoire de ses joueurs, pour tenter de dire quelques mots dans la langue de Molière, en brandissant les deux pouces en l’air.

Puis, assis derrière le micro dans la salle de conférence de presse mercredi soir, le coach a respiré profondément avant de prononcer un premier commentaire qui a fait rire les journalistes.

Je pense que j’ai utilisé tout le français possible sur la glace. C’est tout ce que j’avais en moi ce soir !dit-elle en anglais en riant de bon cœur.

L’ovation reçue par Cheverie a été le premier sujet abordé par les médias après le match, plutôt que la victoire et la qualification pour les séries éliminatoires.

C’était vraiment sympa. J’ai du mal à l’exprimer avec des mots. Le sentiment est fantastique. C’est agréable de ressentir quelque chose comme ça» a-t-elle mentionné.

Cheverie a ensuite été invitée à réfléchir à tout ce qu’elle avait vécu depuis son embauche à la mi-septembre.

Je ne pense pas avoir réalisé, au début, à quel point il est difficile d’être entraîneur-chef dans une grande ville, puis d’être entraîneur-chef à Montréal, où l’on ne parle pas anglais. languea-t-elle admis, avant de rendre hommage à ses joueurs.

Et puis il y a eu tous ces moments qu’on a vécus en équipe. Je dirais que nous avons vécu toute une vie en un an. Je suis vraiment fier de notre groupe, et fier de leur persévérance. Notre groupe a parcouru un long chemin. Non, je n’aurais pas pu imaginer mieux. C’était extraordinaireelle a ajouté.

Éloges de Sauvageau et Desbiens

Si quelqu’un dans l’organisation montréalaise est bien placé pour comprendre le contexte dans lequel Cheverie s’est présentée à Montréal, c’est bien Sauvageau.

L’entraîneur-chef Kori Cheverie s’adresse aux joueurs.

Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes

m/h depuis que ça a commencé », « texte » : « Avec l’équipe nationale, j’ai fait l’expérience de me retrouver dans un environnement anglais et de devoir toujours m’exprimer en anglais. C’est sûr que j’avais une base beaucoup plus large, mais il n’en reste pas moins que cela demande un effort supplémentaire, dans un métier déjà exigeant, dans une organisation qui débute, où chacun apprend à travailler avec tout le monde. un rythme de 200m/h depuis le début”}}”>Avec l’équipe nationale, j’ai fait l’expérience de me retrouver dans un environnement anglais et de devoir toujours m’exprimer en anglais. C’est sûr que j’avais une base beaucoup plus large, mais il n’en reste pas moins que cela demande un effort supplémentaire, dans un métier déjà exigeant, dans une organisation qui débute, où chacun apprend à travailler avec tout le monde au rythme de 200 mph depuis le débuta souligné le directeur général lors d’une conversation téléphonique avec La Presse Canadienne jeudi matin.

Mais elle a quand même pris le temps, elle a fait l’effort. Hier (mercredi), c’était un peu ça. Dire simplement deux ou trois phrases demande un effort. Et c’est ce que le public montréalais apprécie. C’est un effort, et elle le démontre. Et elle mérite tout l’amour que les gens lui ont montréajouta Sauvageau.

Les efforts de Cheverie pour dire quelques mots en français lui ont également valu les éloges d’Ann-Renée Desbiens après le match.

Le tuteur a notamment fait allusion à une récente entrevue d’environ sept minutes que Cheverie a accordée à une station de radio montréalaise presque entièrement en français, à l’exception de quelques mots dans la langue de Shakespeare glissés ici et là.

Passer à la radio, en direct, dans votre deuxième langue que vous commencez à apprendre, est quelque chose d’extrêmement difficile.a déclaré Desbiens, précisant qu’il avait écrit à Cheverie, en français, pour la féliciter.

Je lui ai dit, au nom de tous les Québécois, au nom de mes parents qui ne parlent pas anglais, au nom de tous nos supporters, que nous apprécions les efforts qu’elle a déployés au cours des six derniers mois. Elle est occupée, elle prend le temps de suivre des cours, et ce n’est pas facile. Il y a beaucoup de gens qui ne le font pas. Je pense que pour une équipe de Montréal, on peut être fier de ce qu’elle fait. Et je suis sûr qu’elle continuera à travailler là-dessus et que ses conférences de presse seront encore meilleures que « très bien » et « c’est fini » !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Lettre américaine | La mort des cactus et des humains
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités