Des dizaines de femmes du Québec se sont rassemblées à l’occasion de la Journée internationale du droit à l’avortement pour réclamer un meilleur accès à cette procédure qui demeure de plus en plus difficile dans certaines régions du monde.
La manifestation visait à réaffirmer le droit à la maîtrise de leur corps et de leur fertilité.
« Il y a trop de femmes qui meurent dans le monde et cela me touche. Ce n’est pas normal », a plaidé une femme qui participait au rassemblement.
Certaines militantes interviewées par TVA Nouvelles perçoivent un climat de plus en plus hostile envers les femmes qui ont recours à l’interruption de grossesse.
La montée de certains mouvements hostiles à l’avortement ici comme aux États-Unis suscite des inquiétudes.
« La perspective d’un gouvernement conservateur nous fait peur car [M.] Poilievre a beau se dire pro-choix, il y a beaucoup de gens au sein du Parti conservateur dont la mission est de s’opposer à l’avortement », a déploré un militant pro-choix.
« Je pense que c’est important d’être ici aujourd’hui, parce que tout ce qui se passe aux États-Unis me fait un peu peur. Cela pourrait peut-être arriver ici à l’avenir si nous ne nous mobilisons pas », a ajouté un autre manifestant.
Des intervenants de l’association SOS grossesse ont également participé à l’événement pour assurer de la prévention sur certaines problématiques liées à l’accouchement.
«Une grossesse se produit souvent dans un contexte très particulier, il est donc important pour nous de corriger certaines choses et de dire aux gens ce qui est vrai ou non», explique Claudie Thivierge, travailleuse sociale pro-choix de l’organisme. .
« Nous n’intervenons pas seulement pour l’interruption de grossesse, mais aussi pour apporter [soutien] pour les femmes qui décident de s’orienter vers la maternité » a illustré Anthéa Martineau, la réalisatrice.
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