Celui qui pensait que le covid était derrière nous avait tout à fait tort. Désormais, le virus fait partie des meubles, comme on dit. En effet, chaque année, il revient à une période précise.
Depuis la mi-septembre, Sciensano a constaté une augmentation notable des particules virales Covid-19 dans les eaux usées, marquant un pic précoce par rapport aux prévisions.
Même si cette augmentation est visible, elle n’entraîne pas de pression supplémentaire sur les médecins généralistes ou les hôpitaux.
infections bénignes
Selon Steven Van Gucht, la majorité des infections restent bénignes et la situation actuelle est loin d’être à la hauteur du pic de l’hiver dernier.
« Nous sommes à mi-chemin du pic record de l’hiver dernier. Nous allons peut-être dans cette direction, mais les chiffres pourraient tout aussi bien baisser à nouveau lors de la prochaine mesure», rapporte le journal Het Nieuwsblad.
Cette résurgence est due au sous-variant KP.3, issu du JN.1, lui-même dérivé du variant Omicron qui circulait l’hiver dernier. Van Gucht précise que le KP.3 reste proche de ses prédécesseurs, ce qui permet aux vaccins actuels, basés sur le JN.1, de rester efficaces. En Flandre, la campagne de vaccination a commencé et les personnes vulnérables, comme les personnes de plus de 65 ans ou celles souffrant de maladies chroniques, sont encouragées à se faire vacciner gratuitement auprès de leur médecin ou pharmacien.
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