Alors que le dialogue touche à sa fin, le Syndicat national des ingénieurs du Maroc (SNIM) a appelé à la mise en œuvre de ses résolutions. Selon un communiqué officiel, la SNIM déclare suivre de près les négociations nationales impliquant le gouvernement, les principales centrales syndicales et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Ces discussions stratégiques visent à répondre aux revendications syndicales et à traiter des questions d’importance vitale telles que la législation en matière de grève, les syndicats et les retraites.
Cependant, la SNIM déplore le manque de prise en compte des revendications spécifiques des ingénieurs dans ces négociations, une omission qui a provoqué des frustrations au sein de la profession, notamment parmi ceux travaillant dans le secteur public. Le syndicat souligne que la situation financière des ingénieurs publics n’a pas connu d’amélioration significative depuis 2011, malgré l’augmentation notable du coût de la vie dans le pays.
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Dans une démarche constructive, la SNIM salue l’initiative du gouvernement d’entamer un dialogue sérieux avec les représentants de l’ingénierie. Le syndicat espère que ces discussions déboucheront sur des réformes substantielles, notamment la révision du statut du corps interministériel des ingénieurs et architectes. L’objectif est d’améliorer les conditions matérielles et morales des ingénieurs du secteur public et des collectivités territoriales, en s’alignant sur des cadres comparables.
Par ailleurs, la SNIM souligne son engagement en faveur de la création d’un corps national d’ingénieurs et de l’élaboration d’une convention collective sectorielle. Cette dernière, négociée entre le gouvernement, le syndicat et la CGEM, devrait définir clairement les droits et devoirs des ingénieurs évoluant dans le secteur privé, instaurant ainsi un environnement de travail équitable et respectueux des compétences professionnelles.
La SNIM déclare qu’elle reste déterminée à poursuivre son plaidoyer pour une reconnaissance adéquate des ingénieurs dans le tissu économique national et à œuvrer pour l’instauration de conditions de travail dignes et équitables pour tous les ingénieurs marocains.
