La procédure de mille pages reflète le travail de longue haleine mené par la gendarmerie nationale. Une procédure si dense que les deux prévenus ont demandé un délai afin de laisser le temps à leurs avocats de la lire et de préparer leur défense.
Au total, ils sont accusés de sept cambriolages entre octobre 2023 et avril 2024, parfois avortés grâce à l’intervention de témoins. A Villeperdue (Indre-et-Loire), un homme a été gazé par l’un des voleurs alors qu’il tentait d’intervenir (1).
A plusieurs reprises, les fenêtres des habitations ont été forcées par pesée. Le logement de Courbouzon (Loir-et-Cher) a été visité, sans que rien n’ait été volé. À Suèvres (Loir-et-Cher), des bijoux ont été volés. A Vendôme (Loir-et-Cher), un quad.
Le procès reporté au 29 mai 2024
Sonorisation, surveillance, géolocalisation des téléphones et des véhicules… Les investigations menées par les militaires ont permis de retrouver la trace des deux pères, âgés de 30 et 36 ans, résidant à Saint-Avertin (Indre-et-Loire).
A l’issue de leur garde à vue, ils ont été déférés devant le parquet de Tours le mercredi 24 avril 2024, en vue de leur comparution immédiate. Tous deux contestent les faits.
Leurs avocats ont tenté d’obtenir un placement sous contrôle judiciaire, appelant à ne pas se fier à leur lourd dossier. « Mon client a trois enfants, c’est la plus sûre garantie de représentationa plaidé Me Fils d’Abed Bendjador. Vous êtes garant d’une absence de renouvellement des faits, mais aussi d’arbitraire. »
Le tribunal a estimé que le risque de récidive était trop grand et a placé les deux prévenus en détention provisoire jusqu’à leur procès, reporté au 29 mai 2024.
(1) Deux jours d’incapacité totale de travail ont été prescrits.
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