le camping la Mignardière passe sous pavillon Oléla

le camping la Mignardière passe sous pavillon Oléla
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C’est la fin d’une aventure de trente ans. Le 30 janvier 2024, Véronique et Francis Cauwel cèdent le camping la Mignardière, situé à Ballan-Miré et proche du Lac des Bretonnières, à l’enseigne Oléla. Elle compte déjà cinq autres campings mais tous sont situés sur la côte atlantique.

C’est ici « proximité de Tours, des châteaux de la Loire et du monde viticole » qui a convaincu Thierry Guignard, le PDG d’Oléla, de racheter La Mignardière. « On m’a dit qu’il y avait un produit à acheter près de Tours. Le lendemain, je m’y suis arrêté », il se souvient. C’était en octobre 2023.

Et l’affaire a été conclue très rapidement. Le couple Cauwel souhaitait déjà vendre leur camping un an plus tôt mais la vente a échoué. « On a longuement discuté, le ressenti s’est bien passé. C’était gagnant-gagnant. Cela a été rapide car il n’y avait aucune hésitation sur l’exploitation d’un camping et financièrement, cela pouvait aller assez vite »ajoute le PDG.

Doubler le nombre de mobil-homes

Nous parlons d’un accord de trois millions d’euros. “C’est légèrement en dessous”, corrige-t-il sans vouloir donner le montant exact. La vente a été conclue le 30 janvier 2024. Et le camping a rouvert sous ses nouvelles couleurs le 12 avril. « En prenant le relais fin janvier, on ne peut pas tout mettre en place commercialement parlant. Il y a encore beaucoup de travail à faire car les gens réservent plus tard mais ça s’annonce bien. »précise Thierry Guignard.

Séduit par la région et ses attraits touristiques, il a également été séduit par « les piscines extérieures et couvertes, la situation en zone périurbaine mais dans un environnement préservé ». La proximité du lac des Bretonnières est un atout pour les amateurs d’activités nautiques. « La Loire est à 2 km à vélo et la ville de Tours à quinze minutes »il ajoute.

Aujourd’hui, la part locative des cent soixante-cinq sites est trop faible. « Nous disposons de superbes terrains pour doubler le nombre de mobil-homes et atteindre une centaine d’emplacements, précise le PDG. Nous garderons le reste pour des emplacements classiques pour camping-cars, caravanes, vans et tentes. »

Ouvert aux étudiants en hiver ?

En s’implantant ici, l’entreprise est consciente que sa clientèle sera différente de celle des bords de mer. « Nous allons essayer de développer celui des commerciaux. Dans un mobil-home, en fermant la cuisine centrale, on pourra proposer un hébergement avec une chambre, une salle de bain et des toilettes, comme dans un hôtel. Avec en prime d’avoir une terrasse extérieure. »

Thierry Guignard pense aussi aux étudiants. “Il y a peut-être un sujet à explorer, en mettant les choses en place pour que ce ne soit pas l’anarchie, en gérant la mixité avec les touristes à partir du mois d’avril”, énumère-t-il. S’il y a de la demande, il semble prêt à ouvrir toute l’année « mais il faut du potentiel car avec les coûts énergétiques actuels, je ne peux pas ouvrir un camping en hiver pour dix locations ».

Et l’auberge ?

Située juste en face du camping, l’Auberge de la Mignardière pourrait-elle aussi intéresser Oléla ? « Ce n’est pas ma priorité. Nous n’avons pas l’intention de le racheter. La restauration est un métier. Nous avons intérêt à bien travailler ensemble dans l’intérêt de tous »répond Thierry Guignard, PDG d’Oléla.

 
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