les proches ont souvent le dernier mot, malgré la carte de donneur

les proches ont souvent le dernier mot, malgré la carte de donneur
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Des millions de Québécois ont signé leur carte ou indiqué leur désir de donner leurs organes après leur décès et pourtant, cela pourrait ne pas suffire si le défunt n’en avait pas informé au préalable ses proches, puisque le consentement de ces derniers prévaut dans la plupart des cas. temps, selon un expert.

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« L’important est vraiment de faire connaître sa volonté à ses proches, car lorsque nous deviendrons donneur, nous n’aurons malheureusement pas la voix pour le dire nous-mêmes, donc ce sont nos proches qui doivent prendre les décisions à notre place et donc cela C’est à eux qu’il faut s’adresser avant de le faire », explique le Dr Prosanto Chaudhury, directeur médical de Transplant Québec.

Signer la carte ne suffit donc pas, car les médecins ne procéderont, en général, pas à des prélèvements d’organes sans le consentement des proches, et ce dans une grande majorité de pays dans le monde.

“Il y a des familles qui vont refuser, nous sommes sous le choc, c’est une perte aiguë, et parfois nous ne sommes pas prêts à prendre cette décision, même en sachant que c’était le souhait du défunt”, a-t-il poursuivi.

Certains pays fonctionnent avec le consentement présumé, ce qui signifie que toute personne est présumée être un donneur à moins qu’elle n’ait signé pour indiquer le contraire.

« Cela oblige à davantage de conversations, mais même dans les pays les plus performants qui ont mis en œuvre le consentement présumé, le refus familial existe toujours », a déclaré M. Prosanto Chaudhury. D’un autre côté, il existe des juridictions qui n’ont pas mis en œuvre le consentement présumé et qui s’en sortent tout aussi bien ; ce n’est pas seulement la méthode de consentement qui fait la différence.

La recette miracle des pays qui réussissent en matière de don d’organes réside dans une loi qui réglemente cette pratique, a-t-il déclaré.

“Chacun de ces pays a une loi régissant le don et la transplantation, qui indique clairement les responsabilités des acteurs du système, qui touche à l’organisation du système de don, à la formation des professionnels, au respect précis des souhaits et du mode de consentement, mais aussi beaucoup d’accent sur la sensibilisation, sur l’éducation, sur un programme scolaire au niveau scolaire », a-t-il énuméré.

Une telle loi pour le Québec est souhaitée par le milieu médical, alors que le rapport d’une commission parlementaire qui a eu lieu en janvier sur ce sujet est toujours attendu.

«C’est sûr que si on augmentait le nombre de donneurs par année, on réussirait à inscrire plus de personnes sur la liste, il y a des gens qui attendent chaque année, plus de 800 personnes actuellement au Québec, et si on avait plus de donneurs, on pourrait transplanter davantage.» a déclaré M. Prosanto Chaudhury.

 
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