Air Canada n’aura pas à indemniser cinq voyageurs du Nouveau-Brunswick

Air Canada n’aura pas à indemniser cinq voyageurs du Nouveau-Brunswick
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Air Canada n’aura pas à indemniser cinq femmes du Nouveau-Brunswick pour l’annulation d’un vol aller-retour entre la Floride et le Canada. La Cour des petites créances de Moncton a statué que les facteurs ayant mené à l’annulation n’étaient pas liés au transporteur aérien.

Marielle LeBlanc, de Dieppe, Francine et Marie-Mai LeBlanc, de Grand-Barachois, ainsi que Maryse et Annie Vautour, de Grand Lakeburn, demandaient une indemnisation pour l’annulation du vol 1237 d’Air Canada, qui devait décoller de Plage de West PalmFloride et atterrira à Toronto le 4 novembre 2022.

Air Canada leur a envoyé un courriel peu après 2 heures du matin, soit une dizaine d’heures avant le départ prévu, leur indiquant que la météo défavorable à Toronto ne permettrait pas à l’avion d’y atterrir. Il ne décollerait donc pas de Plage de West Palm comme prévu.

Les cinq Néo-Brunswickois ont déclaré avoir été abandonné”, “texte”:” abandonné “}}”>abandonné par Air Canada, sans qu’aucune solution ne soit proposée.

Ils réclament à Air Canada la somme de 6 836,24 $. Ce montant représentait le prix du voyage (1 763,25 $) et une indemnité additionnelle de 1 000 $ pour chaque plaignant, ainsi que 100 $ pour rembourser leurs frais de justice.

Quatre des cinq plaignantes, Francine LeBlanc, Marie-Mai LeBlanc, Maryse Vautour et Marielle LeBlanc, devant le palais de justice de Moncton. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Nicolas Steinbach

Au tribunal, il a été démontré que les voyageurs, après avoir appris le revers, avaient immédiatement commencé à planifier leur retour au Canada et qu’il leur avait fallu environ trois heures pour trouver un autre vol.

Au lieu du voyage prévu de Plage de West Palm à Moncton avec des correspondances vers Toronto et Montréal, la famille est partie de l’aéroport en Fort Lauderdale dans l’après-midi du 5 novembre pour atterrir quelques heures plus tard à Saint John, au Nouveau-Brunswick.

Dans la plainte déposée le 27 avril 2023, la famille LeBlanc-Vautour croyait avoir droit à une indemnisation, car les voyageurs ont dû payer leur hébergement aux États-Unis une nuit de plus que prévu et dépenser en repas, pour un voyage à l’étranger. l’aéroport Fort Lauderdale et pour louer une voiture pour se rendre de l’aéroport de Saint John à leur destination finale.

Perturbations non liées à Air Canada

Air Canada s’est défendue en répondant que les facteurs ayant mené aux perturbations des vols et à l’annulation du vol 1237 entre Plage de West Palm et Toronto n’étaient pas liés à l’entreprise et que la décision était nécessaire pour des raisons de sécurité.

Dans son témoignage aux petites créances, Neale Wisniewskiun directeur d’Air Canada, a indiqué que l’épisode de brouillard à Toronto avait entraîné l’annulation de 73 vols au total et que l’autorité aéroportuaire avait demandé aux transporteurs de limiter le nombre de décollages et d’atterrissages.

Puisque tout cela n’était pas causé par Air Canada, a-t-il soutenu, la compagnie n’était pas tenue d’indemniser les plaignants pour leur hôtel ou leur transport.

Dans son jugement rendu lundi, l’arbitre Chantal Moreau de la Cour des petites créances a accepté la position d’Air Canada.

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L’arbitre a statué qu’Air Canada avait respecté les règles.

Photo : La Presse Canadienne / Nathan Denette

Dans un tel cas, le transporteur assujetti au Règlement sur la protection des passagers aériens (Nouvelle fenetre) a trois obligations : expliquer aux passagers la raison de l’annulation, proposer des vols de remplacement et fournir des mises à jour toutes les 30 minutes jusqu’à ce qu’un vol soit réservé.

L’arbitre juge qu’Air Canada a agi selon les règles. La compagnie a programmé les plaignants sur un autre vol de retour le 5 novembre, mais ils ont pris les choses en main et ont réservé leurs propres vols entre Fort Lauderdale et Saint-Jean.

Contactés par Radio-Canada, les plaignants n’ont pas souhaité accorder d’entrevue. Ils se sont dits frustrés, mécontents et déçus de la décision de la Cour des petites créances.

Avec les informations de Rachel Gauvin

 
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